1 Simulation de Discovery Channel. Discovery Channel a imaginé les conséquences de l’impact d’un astéroïde de 500 km de diamètre sur la Terre.. Cette vidéo d’animation simule l’extinction de la vie sur notre bonne vieille planète bleue dans un scénario apocalyptique. Un astéroïde gigantesque tombe droit dans l’océan pacifique et l’impact perce alors la
Uneétude ayant été menée par des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) et de l'Air Force Institute of Technology (AFIT) examine comment utiliser une détonation nucléaire pour dévier la trajectoire d’un astéroïde qui menace la Terre. Les astéroïdes représentent donc une vraie menace pour l’humanité.
Selonune récente étude, des astéroïdes s’étant écrasés sur la Lune y auraient déposé des minéraux. Il ne s’agirait donc pas, comme on pouvait le croire, de matériel lunaire qui au
Monde- Selon une équipe de chercheurs espagnols, italiens et américains, l'astéroïde 1999 RQ36, découvert il y a onze ans, pourrait heurter la Terre en 2182. Cet astéroïde de
Notreplanète n’est programmée à entrer en contact avec un tel objet qu’une fois tous les 10.000 ans, expliquait l’an passé l’astrophysicien du CNRS Patrick Michel. En février 2013
w3TtWl. Le 24 novembre prochain s’envolera l’une des plus importantes missions spatiales de l’histoire de l’humanité. En 2022, la sonde DART entrera en collision avec un astéroïde pour voir s’il est possible de faire changer ce dernier de trajectoire. Cela permettra d’avoir une police d’assurance en cas de collision menaçant la vie sur Terre. Un nouveau comité de l’ONU veille au grain. DART et Hera Après son décollage, la sonde DART un acronyme pour test double de redirection d’astéroïde », en anglais se dirigera vers Dimorphos. Cette lune d’un astéroïde appelé Didymos a une orbite similaire à celle de la Terre, mais aucun risque d’entrer en contact avec notre planète. En octobre 2022, DART relâchera un petit satellite italien qui la filmera pendant qu’elle fonce vers Dimorphos, dont le diamètre est de 160 mètres. Trois ans plus tard, la sonde européenne Hera se dirigera à son tour vers Didymos pour observer comment l’impact de DART a modifié sa trajectoire. PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE L’AGENCE SPATIALE EUROPÉENNE Romana Kofler C’est la première mission de défense planétaire de l’histoire », explique Romana Kofler, responsable du Comité consultatif sur la planification des missions spatiales de l’ONU SMPAG, en entrevue de Vienne, en Autriche. Pour la première fois, on teste une réponse à un astéroïde qui menacerait de frapper la Terre et d’y éradiquer toute la vie. » 50 ans de préavis C’est le délai minimum qu’aura la Terre pour se préparer à la venue d’un astéroïde de plus de 50 mètres ayant plus de 1 % de probabilité de frapper notre planète, selon le plan de match convenu en 2018. Le SMPAG qui a vu le jour en 2014 constitue le premier jalon de la collaboration mondiale nécessaire pour affronter un tel risque, selon Mme Kofler. PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE L’UNIVERSITÉ DE SOUTHAMPTON Hugh Lewis Nous facilitons les échanges sur le sujet entre les agences spatiales mondiales, pour qu’elles sachent quelles sont les missions en préparation, les technologies disponibles et celles qui sont en développement. » Participer aux réunions du SMPAG prononcé same page » pour mettre l’accent sur la collaboration donne un sentiment de fin du monde, selon Hugh Lewis, astronome de l’Université de Southampton qui a fait partie du comité à ses débuts. J’imaginais souvent qu’un agent en complet noir et cravate blanche venait me chercher sans me donner de détails, comme au début du film The Day the Earth Stood Still », décrit M. Lewis. Des simulations permettent heureusement de mettre en place des procédures pour l’avenir, explique William H. Ailor, ingénieur américain qui a organisé plusieurs conférences de défense planétaire », notamment avec le SMPAG. Quand j’ai commencé les conférences en 2004, on n’avait même pas de manière de prévenir les chefs d’État du risque d’un astéroïde, dit M. Ailor. Le chemin parcouru depuis 10 ans avec le SMPAG est crucial. » Dévier ou multiplier L’un des dangers de missions comme celle de DART est de multiplier le risque en fragmentant un astéroïde en deux objets toujours menaçants pour la Terre. Il faut bien qualifier un astéroïde, pour connaître sa composition en eau, par exemple, dit M. Ailor. Il faudra un impact plus fort pour un astéroïde rempli de glace que pour un roc dur. C’est pour cette raison qu’il faut idéalement envoyer une mission de reconnaissance en premier. Mais si on n’a pas de temps, il faut faire les deux en même temps. C’est tout un défi. » Une autre avenue, selon M. Lewis, est de modifier la trajectoire d’un astéroïde avec une sonde en orbite qui, grâce à la gravité, dévie sa trajectoire de quelques millimètres par année. Évidemment, il faut avoir des décennies de préavis, reconnaît M. Lewis. Et il y a toujours un risque de fragmentation, si l’astéroïde n’est pas compact. » D’autres Tcheliabinsk PHOTO FOURNIE PAR LA NASA La météorite de Tcheliabinsk, en 2013 En 2013, sans crier gare, une météorite s’est désintégrée au-dessus de Tcheliabinsk, une ville de 1 million d’habitants dans l’ouest de la Sibérie. Résultat 1000 blessés, en raison de l’éclatement des vitres des immeubles. C’est le genre d’évènement que redoute M. Lewis. PHOTO FOURNIE PAR LA NASA Dommages causés par la météorite de Tcheliabinsk, en 2013 On s’inquiète beaucoup des astéroïdes de la taille de Chicxulub, qui a provoqué l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années. Mais le risque d’objets plus petits que 100 mètres est très élevé, particulièrement pour les grandes villes. On ne pourra pas les détecter à l’avance, parce qu’on se concentre sur les plus grands que 100 mètres. Et, dans l’avenir, sur ceux de 50 mètres, avec le plan de SMPAG. Évidemment, il faut commencer quelque part, mais soyons conscients des risques. » M. Ailor souligne que la météorite de Toungouska, qui a dévasté des zones inhabitées de la Sibérie en 1908 avec un impact visible de Londres, provenait de l’arrière du Soleil, et était donc encore plus imprévisible. Les astéroïdes menaçants en chiffres 17 m taille de la météorite de Tcheliabinsk en 2013 20 m taille de la météorite de Toungouska en 1908 IMAGE FOURNIE PAR LA NASA Illustration d’artiste de l’astéroïde Apophis 185 m taille de l’astéroïde Apophis, qui passera à moins de 31 000 km de la Terre en 2029 et vient tout juste d’être retiré de la liste des astéroïdes menaçants de la NASA IMAGE FOURNIE PAR LA NASA Illustration d’artiste de l’impact de Chicxulub 10 km taille de la météorite de Chicxulub il y a 66 millions d’années 150 millions nombre d’astéroïdes de plus de 100 m dans le Système solaire 4700 nombre d’astéroïdes de plus de 100 m qui sont jugés menaçants pour la Terre Source NASA Le tueur de dinosaures IMAGE FOURNIE PAR LA NASA Illustration d’artiste de l’impact de Chixculub Entre Mars et Jupiter s’étend la principale ceinture d’astéroïdes du Système solaire intérieur. C’est de là que provenait la météorite de Chicxulub, qui a frappé le Yucatán il y a 66 millions d’années, provoquant la fin des dinosaures. En fait, le tueur de dinosaures » provenait d’une région moins bien étudiée, et beaucoup plus populeuse, de la ceinture d’astéroïdes, selon une nouvelle étude américaine. Nous avons constaté que les astéroïdes de cette taille, provenant de l’extérieur de la ceinture, frappent la Terre 10 fois plus fréquemment que prévu », explique David Nesvorny, de l’Université de Boulder, qui est l’auteur principal d’une étude parue dans la revue Icarus. L’erreur provient du fait qu’on pensait que la composition de l’astéroïde de Chicxulub ne se trouvait que dans l’intérieur de la ceinture. » Faut-il s’inquiéter d’être frappés par un de ces astéroïdes ? Non, la fréquence est d’une fois tous les 150 à 200 millions d’années, mais il faut surveiller une étendue plus grande pour bien protéger la Terre. » Les astéroïdes au cinéma Deep Impact Sorti en 1998, ce film tout sauf triomphaliste décrivait comment une mission pour détruire une comète la séparait en deux. L’humanité est dévastée, mais survit tout de même, encouragée par le président américain, interprété par Morgan Freeman, à reconstruire ses villes. Armageddon En même temps que Deep Impact, le producteur de films à succès Michael Bay chargeait Bruce Willis de sauver la Terre avec des navettes spatiales. Son personnage de foreur pétrolier est à la hauteur du défi. The Green Slime Bataille au-delà des étoiles Ce film japonais de 1968 raconte la destruction d’un astéroïde menaçant la Terre par une station spatiale. Gros hic des monstres, cachés sur l’astéroïde, sont ramenés dans la station spatiale. La seule solution pour sauver la Terre est de précipiter la station spatiale dans le Soleil. Meteor C’est le premier film moderne sur le sujet, en 1979 et avec Sean Connery. Il raconte la collaboration entre les États-Unis et l’URSS, qui utilisent des missiles nucléaires en orbite pour détruire un astéroïde. Ice Age Collision Course Cinquième film de la franchise, il est le plus déjanté, avec des vaisseaux spatiaux pilotés par les animaux-héros et des cristaux procurant l’immortalité. Un astéroïde menaçant la Terre est détruit grâce à Manny, Diego et Sid. Judgment Day Ce téléfilm de 1999 met en vedette Ice-T en agent chargé de retrouver le seul scientifique capable de dévier un astéroïde menaçant la Terre qui a été kidnappé par un prêtre catholique déviant. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos
Par Jeremy Wilks & Stéphanie Lafourcatère • Mise à jour 24/09/2018 ​À l'occasion de la Journée internationale des astéroïdes organisée le 30 juin sous l'égide de l'ONU, Space explore la menace astéroïde et les moyens d'y faire face en allant rencontrer des chasseurs de ces corps rocheux à l'Agence spatiale européenne ESA et prendre une petite leçon d'histoire au Museum d'Histoire naturelle de y a plus de 60 millions d'années, les dinosaures régnaient sur la Terre. Aujourd'hui, ils ne sont plus que des reproductions et des fossiles comme les exemplaires que l'on peut voir au Museum d'Histoire naturelle de Vienne. ​La cause de leur disparition ? Un astéroïde, un bloc de roche et de métal né lors de la formation du système solaire."Il y a 66 millions d'années, un astéroïde percutait la Terre il ne faisait que 10 km de long, mais le cratère qui en a résulté s'est étendu sur 200 km," explique Christian Köberl, directeur du Museum. "Donc cela nous renseigne sur la quantité énorme d'énergie qu'un tel événement implique et cette énergie s'est traduite par une gigantesque explosion, des séismes et toutes sortes de choses effroyables , le climat a aussi changé immédiatement et de nombreux animaux et de plantes de l'époque - en fait, près de deux tiers de toutes les espèces vivantes sur notre planète - ont disparu," cas de TcheliabinskRien de comparable ne s'est produit depuis. Mais le risque bien que faible est toujours février 2013, un astéroïde de 20 mètres de long s'était fragmenté en entrant dans l'atmosphère au-dessus de la ville russe de Tcheliabinsk, faisant 1500 cas peut nous en apprendre beaucoup, en particulier grâce aux météorites retrouvées sur place. Ludovic Ferrière, conservateur des collections du Museum, nous montre une pièce de cette météorite de Tcheliabinsk "Sa croûte de fusion typique à l'extérieur s'est formée lors de l'entrée dans l'atmosphère et quand on la coupe, on est capable de voir l'histoire de cette météorite," dit-il. "Ici, on voit la partie qui est fraîche, qui nous renseigne sur la formation du système solaire, qui n'a pas été beaucoup affectée depuis sa formation," poursuit-il. "Et là , cette partie noire traduit un certain nombre de chocs qui ont eu lieu depuis sa formation il y a 4,56 milliards d'années et les différents impacts qu'elle a subis avant d'entrer dans l'atmosphère," précise-t-il. À Tcheliabinsk, l'astéroïde s'était transformé en pluie de météorites. D'autres plus massifs sont capables d'atteindre la Terre. Pour se rendre compte de leur diversité, rien de tel que ce Museum où l'on peut voir exposé, le plus grand nombre de météorites au monde. Le lieu où elles percutent le sol a son importance si elles font la taille d'une maison, elles peuvent détruire une forêt, causer un tsunami ou modifier notre atmosphère."Si la météorite s'abat sur une mer peu profonde - en fonction du type de sédiments qu'il y a au fond -, le choc peut causer une vaporisation qui libère une grande quantité de gaz à effet de serre," indique Lidia Pittarello, spécialiste des astéroïdes à l'Université de Vienne. "Et alors, on peut vraiment avoir un effet sur le climat à long terme," précoceFace à cette menace, que fait-on pour protéger notre planète ? En Allemagne, à l'ESA, cette équipe travaille sur un système d'alerte précoce qui concerne en particulier, les petits astéroïdes qui sont les plus nombreux comme celui qui a ciblé l'Afrique du Sud il y a quelques semaines."Le 2 juin, une boule de feu a illuminé le ciel d'Afrique," raconte Rüdiger Jehn, du segment Objets géocroiseurs de l'ESA, en nous montrant une vidéo "On peut voir ici l'astéroïde de 2 à 3 m de long entrer dans l'atmosphère, puis exploser et c'est ce qu'on veut observer parce que s'il était un peu plus gros - peut être 5 m de long -, l'onde de choc pourrait causer d'importants dégâts au sol et on veut pouvoir informer les populations en amont," souligne-t-il. ​Pour être mieux préparé, l'ESA construit le télescope baptisé Flyeye qui sera installé en Sicile il aura pour mission de traquer dans le ciel, les petits objets qui se déplacent rapidement. L'Agence a déjà repéré 740 astéroïdes qui présentent un risque faible de toucher la Terre et elle en identifie sans cesse de nouveaux."Actuellement, on a un rythme de détection d'environ 200 astéroïdes par mois et il y en a peut-être, 3, 4 ou 5 qui pourraient toucher la Terre," déclare Rüdiger Jehn. "Il y en a aucun de notre connaissance qui constitue réellement une menace grave," assure-t-il. "Il existe énormément de choses dans l'espace que nous essayons encore de localiser ; mais en l'état actuel de nos connaissances, il n'y a rien aujourd'hui qui puisse vraiment nous inquiéter," visite aux astéroïdesReste qu'il est préférable de connaître son ennemi. La NASA et l'Agence spatiale japonaise JAXA ont toutes deux prévu de rendre visite à des astéroïdes cette japonais Hayabusa-2 orbitera prochainement autour de son astéroïde cible et larguera à sa surface, un atterrisseur allemand appelé Mascot."On doit trouver le site pour se poser, puis le 3 octobre, on larguera Mascot qui atteindra ensuite la surface," détaille Ralf Jaumann, planétologue au Centre aérospatial allemand DLR. "Donc on aura des informations depuis la surface de l'astéroïde et grâce aux informations collectées, on passera à la deuxième étape l'engin japonais se posera lui aussi sur la surface pour recueillir des échantillons, puis les rapporter sur Terre," dit-il.​La mission permettra aussi d'alimenter la réflexion sur de futures méthodes qui permettront de dévier un astéroïde potentiellement menaçant de sa trajectoire vers la Terre."C'est loin d'être évident on ne peut pas détruire les astéroïdes avec des armes atomiques ou nucléaires," reconnaît Ralf Jaumann. "Donc on doit vraiment les connaître leur composition, c'est ce qu'il y a de plus important pour comprendre comment les dévier, comment stopper leur rotation pour avoir plus de rayonnement solaire sur un côté et les éloigner de la Terre," poursuit-il avant de conclure "Donc connaître leur composition et leurs propriétés physiques, cela nous aidera beaucoup pour déterminer des stratégies qui visent à limiter l'impact d'un tel événement.""Nous sommes sans arrêt bombardés d'objets provenant de l'espace"Aujourd'hui, il n'y a pas de danger imminent. Mais il faut avoir en tête qu'un astéroïde relativement petit peut avoir des conséquences catastrophiques s'il percute la Terre, comme on peut le voir sur cette simulation où un corps rocheux de 100 mètres de long s'abattrait sur Vienne et rayerait la capitale autrichienne de la carte."Il suffit de regarder la Lune, l'objet le plus proche de nous dans l'espace elle est couverte de cratères d'impact," fait remarquer Christian Köberl. "On ne voit pas cela aussi bien sur Terre parce que notre planète a une surface géologique active, mais en réalité, nous sommes sans arrêt bombardés d'objets - gros ou petits - provenant de l'espace les plus gros sont un peu plus rares, les plus petits sont très fréquents," insiste-t-il. "C'est quelque chose qui s'est produit dans le passé et évidemment, ça arrivera de nouveau dans l'avenir," reconnaît-il. Les scientifiques s'accordent à dire que 90% des astéroïdes dont la taille menacerait la vie sur Terre ont été seule une petite part de ceux mesurant de 5 à 500 mètres a été identifiée. Localiser le reste, c'est le grand défi qui est en train d'être relevé aujourd'hui.
L’astéroïde Apophis se rapproche dangereusement de nous et pourrait provoquer un événement catastrophique. Pour évaluer les risques que nous prenons, la NASA prépare une mission visant à intercepter directement l’objet dans l’espace. L’astéroïde baptisé Apophis s’approchera dangereusement de la Terre en 2029, offrant ainsi une occasion unique d’obtenir des informations essentielles sur cet objet et les risques qu’il présente. Les astronomes ont découvert qu’un astéroïde potentiellement dangereux atteindra notre planète d’ici sept ans – Et non, ceci n’est pas une critique du film Don’t Look Up. L’objet, désormais connu sous le nom d’Apophis, devrait atteindre la Terre vers le 13 avril 2029. Il sera possible de voir l’astéroïde dans le ciel alors qu’il passe à des distances aussi proches que les orbites de certains de nos satellites, menaçant même de heurter certains des instruments et de causer des dommages importants. Lorsque les astronomes l’ont détecté pour la première fois en 2005, ils se sont rendu compte que l’astéroïde mesurait 340 mètres de long, soit la taille de l’Empire State Building – et suffisamment gros pour provoquer une extinction massive sur notre planète. Aujourd’hui, les scientifiques pensent que le premier passage de l’astéroïde ne présente pas de risque pour la planète, mais que la gravité de la Terre va dévier la trajectoire de l’astéroïde, qui pourrait repasser près de la planète vers 2060 avec un parcours beaucoup plus dangereux. La NASA prévoit d’intercepter Apophis avant son arrivée Pour s’assurer que la planète n’est pas en danger, les scientifiques de la NASA prévoient de mener une enquête directe sur l’astéroïde en envoyant une mission pour l’intercepter. Les résultats et les plans initiaux ont déjà été publiés dans le Decadal Survey for Planetary Science and Astrobiology. Si tout se passe comme prévu, la mission pourra intercepter l’objet des mois avant son approche maximale, identifier ses propriétés physiques, ses composés internes, cartographier sa structure et calculer le risque réel d’impact. Après tout, s’il y a une chance, même minime, qu’Apophis entre dans une nouvelle trajectoire qui fera entrer l’objet en collision avec la Terre, il vaut mieux découvrir tout ce qui est possible sur l’objet maintenant, y compris comment le détourner dans une nouvelle trajectoire. Des astéroïdes dangereux comme Apophis devraient passer près de la Terre au moins une fois tous les mille ans. C’est donc le moment idéal pour les astronomes de faire un suivi et un test parallèle de DART – un projet en partenariat entre la NASA et l’ESA qui tentera de rediriger la trajectoire d’un rocher spatial. Apophis est une ancienne relique de la formation du système solaire et, en soi, son étude peut révéler beaucoup de choses sur l’histoire de notre propre planète. Même si ce n’est pas un risque pour nous, l’étudier est une occasion unique qui ne pourra se répéter que dans mille ans. De plus amples détails sur le projet d’interception et son exécution seront présentés et discutés lors de la prochaine séance d’information publique, qui a lieu ce mardi 19 avril 2022.
Régulièrement, les agences spatiales participent à un exercice impliquant la rencontre d’un astéroïde avec la Terre. Lors du dernier exercice, ils n’ont pas pu empêcher la collision avec 2021PDC. New York détruite en 2019, Tokyo sauvée en 2017, mais Dacca et la Côte d’Azur ravagés en 2015 et 2013. Tous les 2 ans, les agences spatiales se réunissent pour se coordonner et trouver des solutions en cas d’impact possible d’un astéroïde sur la Terre. Crédit Pixabay Cette année, 2021 PDC est apparu sur les radars avec 1 chance 20 de s’écraser sur la Terre. Au-delà de 1 %, l’alerte générale est déclenchée et les ressources mises en commun pour tenter de sauver notre planète. L’objet détecté tardivement, 6 mois avant l’impact, n’a laissé aucune chance aux agences qui n’ont pas eu suffisamment de temps pour l’éviter. Un manque de temps flagrant Découvert le 19 avril 2021, un astéroïde dont la taille serait comprise entre 35 et 700 mètres a été détecté avec une faible probabilité d’impact. Le 1er jour de la simulation, la probabilité atteint les 5 % et de ce fait l’alerte générale est déclenchée. Le second jour, la trajectoire est confirmée, l’astéroïde frappera la Terre le 20 octobre 2021. Malgré la mobilisation générale, il est évident pour les scientifiques qu’un délai aussi court ne permettra pas l’envoi d’une mission pour le détourner. Les jours suivants ont permis de déterminer plus précisément le lieu de l’impact. Celui-ci aura lieu à la frontière entre l’Autriche, la République Tchèque et l’Allemagne. Dans le pire des scénarios, c’est 6,6 millions de personnes dans un rayon de 250 km qui pourraient être touchées. La frappe nucléaire, une option compliquée Dans le but de limiter l’impact ou simplement détruire l’astéroïde, les scientifiques tentent de préparer, en dernier recours, une frappe nucléaire à la surface de l’objet. Si dans le cadre de l’exercice de Tokyo 2017, cela avait pu sauver la ville, des désaccords politiques avaient stoppé le projet en 2019. Pour 2021 PDC, le problème de l’utilisation des charges nucléaires serait également politique. Les scientifiques estiment que le délai serait trop court pour permettre un accord surpassant les lois internationales en vigueur sur l’utilisation d’une arme nucléaire dans l’espace. De plus, cette solution risquerait de fractionner l’astéroïde. Cela permettrait, en effet, de réduire la puissance de l’impact au point de chute, mais pourrait causer plusieurs impacts secondaires. Une solution de dernier recours peu fiable en termes de résultat et de possibilité de mise en œuvre dans un délai court. Une solution bientôt à l’essai Afin d’éviter la catastrophe, le plus simple serait de détourner simplement l’astéroïde. Pour cela, la NASA expérimente plusieurs solutions. La stratégie la plus réaliste, selon la NASA, est d’envoyer un vaisseau à haute vitesse pour percuter l’objet et ainsi le dévier. Un peu plus tard cette année, la NASA devrait lancer le vaisseau DART Double Asteroid Redirection Test sur Dimorphos et mesurer sa capacité à modifier l’orbite de l’astéroïde. Dimorphos, comme l’ensemble des objets détectés, ne présente pas de risque de collision avec la Terre dans le siècle à venir. Néanmoins, l’Humanité n’a pas les moyens de détecter l’ensemble des menaces à temps. En 2013, un météore avait explosé en Russie provoquant de gros dommages et faisant plus de 1400 blessés. En juillet 2020, une comète de 4,8 km de large est passée à proximité de la Terre alors qu’elle n’avait pu être détectée que 4 mois plus tôt. S’il est peu probable qu’une menace d’extinction semblable à celle des dinosaures échappe à la surveillance des agences spatiales, les simulations effectuées régulièrement montrent l’importance d’une coordination à l’échelle planétaire en cas de menace imminente. Il ne reste plus qu’à espérer que les différents politiques pourraient être mis de côté en cas de menace réelle. Source bgr
En 2022, la Nasa va heurter un astéroïde pour s’entraîner à défendre notre planète contre cette menace potentielle. C’est Didymos, un système binaire déjà passé à proximité de nous, qui sera visé. La Nasa va faire dévier l’astéroïde Didymos en septembre 2022. Même si l’objet ne représente pas de danger pour la Terre, il va permettre à l’agence spatiale américaine de s’entraîner à défendre notre planète contre cette possible menace. La Nasa l’a confirmé le 6 mai 2019. Cet exercice fait partie du programme DART Double Asteroid Redirection Test », entré en phase de conception préliminaire en 2017. Dans trois ans, l’impacteur aura une chance de toucher sa cible, la lune mineure dans le système binaire d’astéroïde Didymos », indique l’agence. Pourquoi Didymos ? Pourquoi cet astéroïde a-t-il été choisi ? D’après la Nasa, c’est la cible de test idéale ». Il permettra aux scientifiques de mesurer le changement de gravitation de Didymos B la lune mineure visée autour de l’autre corps, Didymos A. Tenter d’observer l’évolution d’un unique astéroïde gravitant autour du Soleil serait plus complexe. La mission est préparée au Laboratoire de Physique Appliquée de l’université Johns-Hopkins, à Laurel au nord de Washington, États-Unis. Le lancement doit avoir lieu à l’été 2021. L’année suivante, l’astéroïde repassera à proximité » de la Terre. En novembre 2003, il s’en était approché à une distance de 0,48 unités astronomiques 1 unité astronomique équivaut à la distance entre la Terre et le Soleil, environ 150 millions de kilomètres. Comment dévier l’astéroïde ? La Nasa va chercher à dévier cette cible. Pour cela, la mission nécessite des observations préalables du système Didymos. Le Très Grand Télescope VLT installé au Chili a récemment servi à étudier les changements lumineux de l’astéroïde binaire. Ainsi, les scientifiques peuvent savoir quand Didymos B se trouve devant ou derrière Didymos A cette information est cruciale pour déterminer quand heurter le système et maximiser la déviation », explique la Nasa. Des simulations sont également réalisées pour anticiper la structure de l’astéroïde et la façon dont il réagira à l’impact — si la surface de l’astéroïde est dure, l’impact le déviera probablement davantage que si sa surface est molle. La caméra DRACO, seul instrument embarqué par DART, servira à la navigation ainsi qu’à mieux comprendre cette structure peu avant l’impact. Cet exploit, vu jusqu’à présent uniquement dans les films de science-fiction », permettra peut-être enfin de savoir si un impacteur envoyé depuis la Terre peut modifier la trajectoire d’un astéroïde… et éviter ainsi un impact avec notre planète. Il ne sert à rien de tenter de détruire un astéroïde fonçant vers la Terre, assuraient encore récemment des scientifiques le pousser dans une direction différente est une option, mais elle a aussi ses limites. L’objet pourrait se briser, ce qui ne signifie pas qu’il serait totalement endommagé.
asteroide entrant en contact avec une planete