Aperçudes critiques de la presse Internet (sortie vod, dvd et blu-ray La Couleur de la victoire): "Le récit est maîtrisé et le savoir-faire du réalisateur évident, ce qui a permis au film d'éviter un scandale lors de sa sortie aux États-Unis début 2016. Car si le long-métrage s'était révélé maladroit et avait souffert d'un Eten effet, à l’arrivée, La Couleur de la Victoire est un bon film. De ceux qui donnent envie de se lever de son fauteuil alors que vient le dénouement, lors du puissant climax, quand bien même nous connaissons déjà la conclusion. Au cinéma, le sport à ce pouvoir. De dépasser le cadre de la simple performance pour raconter autre chose. Pour prendre une ampleur inédite CouleurDe La Victoire Streaming Ip 1. Couleur De La Victoire Streaming Ip 1, Streaming avec sous-titres en Français, couleur de la Regardez tout le film sans limitation, diffusez en streaming en qualité. Couleur De La Victoire Streaming Ip 1, Streaming avec sous-titres en Français 1936 Berlin. Un athlète noir remporte l'or olympique au coeur de l'Allemagne nazie★ Les plus BEAUX films à voir ICI Abonne-toi à Lacouleur de la victoire DVD. Stephen Hopkins (réalisateur) Avec Stephan James, Jason Sudeikis, Jeremy Irons fnac+. Dans les années 30, Jesse Owens, jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux d'été de 1936 à Berlin, alors sous le joug du Troisième Reich. Voir le produit. PfsRH9A. La Couleur de la victoire Séances News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse VOD Photos Blu-Ray, DVD Musique Secrets de tournage Box Office Récompenses Films similaires note moyenne 4,0 1960 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné Votre avis sur La Couleur de la victoire ? 162 critiques spectateurs 5 20 critiques 4 61 critiques 3 57 critiques 2 20 critiques 1 3 critiques 0 1 critique Trier par Critiques les plus utiles Critiques les plus récentes Par les membres ayant fait le plus de critiques Par les membres ayant le plus d'abonnés "La Couleur de la Victoire" ne s'arrête pas seulement à un biopic académique, car il va bien au-delà...Et même beaucoup plus loin en mettant en évidence et avec beaucoup de tact tout le non sens, toute l'absurdité due au racisme, en insistant de plus avec pertinence sur le parallèle entre ce qui se passe aux USA et en Allemagne à la même époque !Tout un paradoxe extrêmement utile et intelligent, toute une contradiction mise en lumière entre l'attitude des Américains face aux Noirs de leur pays, alors qu'eux-mêmes sont révoltés et opposés farouchement à l'idéologie Nazi !À ce niveau, et à travers le personnage ambigu de Avery Brundage dont Jeremy Irons se tire très bien... , ce film prend déjà tout son sens et permet donc un intérêt grandissant !!!Ensuite, le duo Jesse Owens/Larry Sneider est assez fascinant dans sa relation et certains moments sont d'une clairvoyance rare quant à leur complicité et aussi à leur différence, ce que l'athlète lui rappelle en tant que difficulté à vivre et ce que le coach ne peut aucunement ressentir et pour cause ! Édifiant cet instant !Les deux acteurs Stephan James et Jason Sudeikis sont d'ailleurs d'une énergie et d'une persuasion sans bornes pour donner à cette histoire toute l'émotion nécessaire quant au contexte politique tendu de cette époque si particulière !Et donc même si l'ensemble "souffre" d'un classicisme évident mais est-ce un défaut véritable ou un aspect qui maintenant dérange par principe ?, d'une mise en scène un peu trop sentimentale, il n'en reste pas moins que pour une fois, les dialogues vifs et subtils, construits et intelligents, permettent au spectateur de saisir la portée des enjeux de chaque décision relative aux implications de la participation des américains aux JO de Berlin en 1936, avec en prime tous les "dessous" traités de manière plus qu'explicite...De grands instants, très symboliques sont aussi au programme comme l'entrée de Jesse dans un stade effrayant ou cette rencontre fraternelle avec ce grand athlète allemand, ce fameux rival redouté...Stephen Hopkins a réussi à mettre en équilibre parfait l'histoire de ce sportif noir aux quatre médailles d'or avec et pendant l'Histoire avec un H, celle des hommes de cette période troublée, entre la ségrégation raciale assumée d'une nation, et les débuts d'une extermination dévastatrice due à l'idéologie de la race aryenne de l'autre !Instructif, intelligent, un biopic enfin utile et passionnant et dont on pardonnera sans peine les quelques défauts !À voir sans hésiter... ! C'est un film absolument remarquable, je ne vois pas d'autres mots... Tout est parfait la réalisation, l'interprétation, le rendu de l'époque, bref tout est un histoire émouvante et nous avons droit là à un vrai chef-d'oeuvre tout simplement ! Évidemment, tout le monde a entendu parler de Jesse Owens, cet athlète Afro-Américain qui remporta 4 médailles d'or aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Pour autant, un petit rafraîchissement de mémoire n'est pas inopportun, d'autant que ce biopic » est parfaitement réalisé par Stephen Hopkins L'ombre et la proie », Prédator 2 » visiblement inspiré par son sujet. On suit donc la vie de ce jeune sprinter surdoué, de son adolescence à son incroyable ascension au sein de l'équipe US d'athlétisme, malgré la politique ségrégationniste menée par son propre pays. La politique internationale, sur fond de montée du nazisme, rend son exploit encore plus incroyable, tout comme son amitié naissante avec un de ses adversaires Allemands. La reconstitution des épreuves sportives est particulièrement bien orchestrée et on se sent vraiment immergés dans l'ambiance étrange de ces dernières Olympiades avant la seconde guerre mondiale. Tous les ingrédients qui vont pousser les pays du monde à se déchirer sont déjà présents pour former une intrigue passionnante et réaliste. Une très belle leçon d'histoire, teintée du courage, de la fierté et de la droiture de ce sportif d'exception. La dernière scène qui le voit contraint, à cause de sa couleur de peau, de rentrer par une porte dérobée dans la fête donnée en l'honneur de ses victoires par ses propres concitoyens est édifiante... Ces contradictions absurdes donnent une vision assez précise des us et coutumes de cette époque troublante et font de La couleur de la victoire » un film magnifique qui se suit avec passion et un grand respect pour cet homme hors du commun. Excellent film à propos de Jesse Owens qui est l'un des athlètes les plus respecté et admiré de l'histoire pour ce qu'il a accompli en 1936 durant les JO de Berlin. Une réalisation bien travaillée qui retranscrit une histoire passionnante. Le thème est d'actualité. Recommande vivement .... Je ne connaissais pas ce monsieur et j'ai été ravie de voir ce film, ce qui m'a permis de le connaître, et de donc de connaître cette cinéma de grande qualité ! C'est du bon travail et c'est passionnant. Le mixte ambition sportive de Owens contexte politique est parfaitement géré et impose un réel intérêt historique à deux niveaux de lectures, mais c'est aussi un vrai gruyère où la légende prend le pas sur les faits. Si on peut suivre l'adage fordien "quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende" comme acceptable du côté sportif on est déjà plus réfractaire lorsqu'il s'agit des agissements en coulisse. Un bon et beau film de par son sujet et quelques fulgurances mais le film est aussi bancal sur bien des points. A voir toutefois... En cette année olympique retour sur l’une des éditions les plus marquantes les JO de 1936 à Berlin avec ce biopic sur l’athlète Jesse Owens La Couleur de la Victoire. Un film de sport qui a rendez-vous avec l’ Owens est sûrement l’un des plus grands sportifs que l’olympisme ait connus. Son parcours jusqu’aux Jeux olympiques de Berlin méritait en effet à lui seul un biopic. Originaire de Cleveland la même ville que LeBron James, même si LeBron est né à Akron en Ohio, Owens montre rapidement des qualités de vitesse et de course impressionnantes. Arrivé le temps d’aller à l’université à l’Ohio State University et rencontrera Larry Snyder, l’entraîneur qui le conduira jusqu’à Berlin. À partir de ce moment-là, Owens va entrer dans la légende notamment lors du Big Teen Championship à Ann Arbor en 1995 où il va battre 3 records du monde en une seule et même journée. Dans une Amérique toujours marquée par le racisme, cette victoire représente tout un symbole. Un an plus tard en pleine ascension de l’Allemagne nazie d’Hitler, Jesse Owens parvient à décrocher 4 médailles d’or au cours des épreuves d’athlétisme. La plus marquante restera celle du saut en longueur face au redoutable Carl Luz » Long, symbole et figure de la race arienne. Totalement en désaccord avec l’idéologie Nazie, Long va entretenir une longue amitié avec son concurrent de l’époque Jesse tout cela que tente de raconter La Couleur de la victoire. Réalisé par Stephen Hopkins le film passe en revue l’histoire de Jesse Owens, de son entrée à la fac jusqu'à ses 4 médailles d’or avec les États-Unis aux JO de 1936. Principalement réalisateur pour le compte de séries depuis 2007, Hopkins avait tourné quelques longs-métrages plus ou moins oubliables tels que Perdus dans l’Espace avec Matt LeBlanc ou bien plus récemment Moi, Peter Sellers en 2003 et les Châtiments en 2007. C’est un biopic, il ne faut donc pas s’attendre à voir de l’originalité. On a donc droit à une construction très classique dans la mise en scène, alternant exploits sportifs et moments plus intimistes. Cependant il y a une chose que le cinéaste arrive bien a retranscrire c’est la conséquence et la portée de la victoire sportive au combien politique à cette époque dans une Amérique très inégalitaire sur le plan racial. Dans La Couleur de la Victoire, Hopkins ne s’intéresse que très peu aux courses d’athlétisme, elles durent à l’écran, le même temps qu’un sprint à savoir entre 10 et 20 secondes. Oubliez donc les ralentis vous n’échapperez pas à quelques-uns tout de même, ce film se concentre sur la portée et la symbolique des victoires d’Owens. Histoire de traiter le sujet dans son ensemble, le réalisateur va s’intéresser au débat de l’époque sur la participation ou non des USA à ces JO. On a donc droit de suivre les tractations qui ont lieu entre le comité olympique américain et les dignitaires nazis et notamment avec le Joseph Goebbels. Loin d’être mémorable, cette partie a le mérite d’être intéressante à suivre. Jeremy Irons dans le rôle d’ Avery Brundage y est impeccable comme on en dira moins de Stephan James vu dans Selma qui a été choisi pour incarner Jesse Owens. Froid et manquant cruellement de charisme le sourire légendaire d’Owens est totalement absent, l’acteur ne dégage aucune âme et aucune envie de s’y Couleur de la Victoire est donc un film à voir si vous voulez connaître le parcours de Jesse Owens et de la portée de ses victoires, 3 ans seulement avant le début de la Seconde Guerre Mondiale. Très classique dans sa mise en scène et avec un acteur principal un peu froid, le film de Stephen Hopkins s’apprécie tout de même sur certains points. Un grand et bon moment d’Histoire à quelques jours de Rio. C'est un très bel hommage à Jesse Owens, à son courage, à sa détermination et à son le meilleur sans dopage dans un environnement aussi hostile, et aux États Unis et en Allemagne, est quand même tout à fait extraordinaire !!!Dommage que cet hommage ne lui a pas été offert de son vivant !!Outre la rétrospective historique "La couleur de la victoire" est une très belle et émouvante histoire humaine. Il y en a eu des longs-métrages sur le sport cette année que se soit Creed en Janvier ou encore Eddie The Eagle en Mai mais qui était un biopic. La Couleur de la victoire est un drame biographique qui porte un message d'espoir et de liberté. Il brosse le portrait de Jesse Owens, un jeune athlète de l'Ohio qui a impressionné aux Jeux olympiques de Berlin en 1936. À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, le long métrage dépeint le conflit moral des Américains, qui ont failli se dissocier des Jeux pour démontrer leur soutien envers les Juifs, et celui d'un jeune Noir qui veut à la fois défendre son titre de champion du monde considérés comme inférieurs aux États-Unis à l'époque. Le cinéaste évite soigneusement de tomber dans les clichés habituels de la biographie sportive dépassement de soi pour aborder la question du racisme et amène à encourager le héros à repousser ses propres limites. Le scénario possède cette qualité de bien schématiser les faits ! La justesse du montage doit aussi être prise en considération ici. La reconstitution de l'Allemagne sous le Troisième Reich s'avère très crédible ! Les scènes de compétitions sont toutes haletantes, la réalisation est convaincante mais souvent mielleuse... Avec quelques longueurs et l'oeuvre ne livre pas toute sa gamme d'émotion... John Boyega était pressenti pour interpréter le rôle de cet athlète mais fini par jouer dans Star Wars VII. C'est l'acteur canadien, Stephan James qui offre une honnête performance dans le rôle principal. Jason Sudeikis, choisi généralement pour jouer le clown de service dans des comédies américaines, prouve ici qu'il peut jouer dans un registre différent. Il interprète un entraîneur ferme qui croit en sa nouvelle recrue. Malgré un manque d'émotion, Race en ne déçoit pas ! C'est une course intéressante qui donne une ode aux jeux sportifs. Quel film, mais quel film !! Magnifique du début à la fin, mise en scène, musique, acteurs, bref allez-y, c'est touchant et criant de vérité, on se croirait dans le stade en train de l'encourager, Quel destin !!! Allez-y sans hésiter, vous ne le regretterez pas. la vie et la carrière de ce grand champion que fût Jesse tout le racisme qu'il dut endurer et l'éloignement d'avec sa famille pour devenir une légende dans ce sport qu'est l'athlétisme cet hommenous montre son courage, sa fierté , son intelligence pour ne pas répondre à l'ignominie. et son palmarès fabuleux est là pour lui donner Owens vous êtes et serez toujours un grand homme. film réalisé avec beaucoup de soins particulièrement la photographie qui éclaire cette belle criant de vérité et de d'or pour ce film. Un biopic indispensable sur un personnage et un athlète extraordinaire qui a réalisé des exploits incroyables à un moment et un endroit si emblématiques. Manquant de profondeur, on a malheureusement la sensation qu'il manque des éléments indispensables à la narration de cette vie. J'aime par contre beaucoup le titre anglais "Race" qui est à double sens. Dans la mouvance des biopics, il fallait faire celui-ci, l'acteur incarne bien Jesse Owen et court vraiment comme lui. A découvrir, même si on reste sur sa faim. Excellent film, le racisme jamais aussi bien montré. Ainsi qu'un Hitler complétement .... je ne dirais rien à ce sujetSuperbe biographie de l'athlète, juste dommage qu'ils n'ont pas assez approfondi a certains passage, pour moi lorsque je vois le film on sait directement qu'il va gagner tout les qu'il est évident que pour lui ça a du être très difficile, dommage La mise en scène est magnifique. Le film donne vraiment une idée de cette époque. Ce film est un drame biografique qui porte un message d'espoir et de liberté. C'est l' histoire d'un jeune athlete de l'Ohio qui a impresionné aux jeux olympiques de Berlin en 1936. Cette histoire se produit dans une ambiance qui précède la II Guerre mondiale. Sans doute un grand évènement, les juex Olympiques, mais sur un gouvernement particulier comme l'Allemagne nazie. Le cineaste a evité soignensement de tomber dans les clichés habituels de la biographie sportive pour aborder la question du racisme et amener à encourager les héros à repousser ses propes limites. Je crois que ce film est un bon exemple, specialement pour les jeunes de croir en leurs reves. Le personage exprime que l'effort, la persévérance et la foi en lui même peut conduire a la réussite. Peu importe le chemin à suivre pour vaincre l'adversité. Les meilleurs films de tous les temps Meilleurs films Meilleurs films selon la presse L'histoire est exemplaire, les images sont magnifiques, l'événement est historique. Biopic consacré à la quadruple victoire de Jesse Owens aux JO de Berlin 1936, "la Couleur de la victoire" raconte le défi d'un athlète noir qui tient tête à l'Allemagne nazie – au grand dam de Hitler. L'histoire est connue sur les 18 compétiteurs afro-américains présents à Berlin cette année-là, Jesse Owens Stephan James a été le plus grand, et, jusqu'à aujourd'hui, il occupe une place particulière dans le panthéon olympique quatre médailles d'or. Au 100 mètres, au 200 mètres, au 4 × 100 mètres et au saut en suite après la publicité De ses débuts à Cleveland, en 1933, jusqu'à son accession au podium, on suit les grands moments de la saga son amitié avec le coach Larry Snyder, ses démêlés avec la NAACP qui lui conseille de boycotter, son rapprochement un tantinet repeint aux couleurs de la fiction avec le champion nazi Luz Long… Stephen Hopkins, réalisateur de la série "24", évoque tous les points forts, mais dérive un poil dans le conte de fées. Cette Leni Riefenstahl la quintessence de l'ordure arriviste dans la réalité qui manifeste de la sympathie pour Jesse Owens est-elle crédible ? Cette scène où Avery Brundage, président du Comité olympique américain, serre la main aux officiels nazis qui lui laissent entendre que, bon, les juifs, on verra après, est-elle authentique ? Honte à l'Amérique A part ces détails, cependant, le film a une grande qualité il remet en lumière un héros qui a humilié l'Allemagne nazie, qui a démontré avec force l'imbécillité de la théorie raciale et retrace ce moment unique, magnifique, formidable, où un homme noir s'est élevé au-dessus de cet océan de haine qui déferlait sur l' suite après la publicité La dernière scène du film nous montre Jesse Owens, à New York, invité d'honneur dans un grand hôtel, obligé de passer par la porte de service… Honte à l'Amérique, honte à la Maison-Blanche qui n'a même pas envoyé un télégramme, honte au monde du sport américain, qui a laissé couler cet athlète exceptionnel. En 1966, réduit à la misère totale, il a été obligé de quémander un job – et il est devenu conférencier notamment chez Ford, entreprise qui offrait "Mein Kampf" à ses clients avant la guerre. Mort en 1980, à 66 ans, Jesse Owens a aujourd'hui son musée, son étoile, sa rue, sa statue. Et son film imparfait, un peu idéalisé, made in Hollywood. Mais, quand même, quelle émotion ! François Forestier "La Couleur de la victoire", par Stephen Hopkins. Biopic américain, avec Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree 1h58. Stephan Hopkins raconte Jesse Owens, quadruple champion olympique d’athlétisme des Jeux de Berlin 36 sous le regard d’Hitler dans ce biopic à l’affiche ce soir d’1 dose de ciné sur France Ô. Un moment d’histoire avec un H majuscule. Un biopic sur une légende Il s’appelle Jesse Owens. Né le 12 septembre 1913, cet athlète afro- américain et premier sportif noir de renommée internationale entra dans l’histoire lors des Jeux Olympiques d’été de Berlin en 1936. Lorsqu’en l’espace de quelques jours, il empocha pas moins de 4 médailles d’or – 100 mètres, 200 mètres, 4 x 100 mètres – sous le regard d’Hitler. La couleur de la victoire lui rend hommage en se concentrant sur deux épisodes de sa vie son entrée à l’Ohio University en 1934 et son exploit berlinois. En privilégiant parfois la légende à la vérité. Ainsi, malgré sa fureur de voir un athlète noir triompher, Hiltler n’a jamais refusé de serrer la main à Owens, comme on peut ici le voir. Dans ses mémoires, l’athlète a expliqué que loin de le snober, Hitler lui avait fait un signe de la main au moment où il passait devant sa loge. Un réalisateur tout terrain C’est à Stephen Hopkins qu’a échu la réalisation de cette Couleur de la victoire. Né en Jamaïque, cet Australien s’est fait connaître en 1989 avec son deuxième long métrage Freddy 5 L’enfant du cauchemar avant de construire une filmographie très éclectique entre action Blown away, science- fiction Perdus dans l’espace, polar Suspicion, le remake de Garde à vue, fantastique Les châtiments, biopic Moi, Peter Sellers et plusieurs passages par la case télé avec notamment le pilote et plusieurs épisodes de la saison 1 de 24 heures chrono. La couleur de la victoire marquait son retour sur grand écran, 9 ans après Les châtiments avec Hillary Swank. Un deuxième choix de tout premier plan Pour incarner Owens, Stephen Hopkins avait tout d’abord envisagé le britannique John Boyega, révélé quelques années plus tôt par le génial Attack the block. Mais celui- ci déclina avec un bon mot d’excuse il avait été engagé pour interpréter Finn dans Le réveil de la force, l’épisode VII de Star Wars. Et après une longue recherche autour du monde, c’est finalement le canadien Stephan James qui fut choisi pour incarner Owens, aidé en cela par les conseils éclairés des filles et petites filles de l’athlète et un solide entraînement sous la houlette d’un coach d’athlé pour s’approprier son style unique. Vu en 2014 dans Selma d’Ava DuVernay, récit d’un épisode majeur de la vie de Martin Luther King, il sera le 30 janvier l’un des héros de Si Beale Street pouvait parler, le nouveau film de Barry Jenkins, réalisateur de l’oscarisé Moonlight. Titre original Race Rating Origine Canada/Allemagne Réalisateur Stephen Hopkins Distribution Stephan James, Jason Sudeikis, Eli Goree, Jeremy Irons, Shanice Banton, Carice Van Houten, William Hurt, David Kross… Genre Drame Date de sortie 27 juillet 2016 Le Pitch Dans les années 30 aux États-Unis, Jesse Owens, un jeune étudiant, se distingue par ses capacités uniques à la course et au saut en longueur. Il se rapproche alors d’un entraîneur qui lui offre la possibilité de concourir aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Mais la montée en puissance du régime d’Hitler fait douter le comité olympique quant à la participation des États-Unis, ne voulant pas cautionner l’idéologie nazi, qui va notamment totalement à l’encontre des valeurs de la compétition. Jesse Owens est alors confronté à une décision cruciale, lui qui est déjà opprimé dans son propre pays où le racisme est encore virulent. Envers et contre tous, il va pourtant se lancer et entrer dans l’Histoire… La Critique La vie de Jesse Owens méritait largement de se retrouver portée à l’écran. Son histoire est l’une des plus puissantes de notre époque. L’une des plus galvanisantes aussi, grâce aux valeurs qu’elle a su véhiculer, dans un contexte douloureux. À la barbe et au nez d’Hitler, alors en pleine ascension, prêt à lâcher son armée sur le monde, l’athlète a défié la grandeur nazi armé de son seul courage et de ses compétences. Comment une trajectoire pareille pouvait donner un mauvais film ? Impossible. Il aurait fallu un incompétent notoire à la barre et des acteurs à la ramasse pour qu’un tel long-métrage ne parvienne pas à faire vibrer le public. Et en effet, à l’arrivée, La Couleur de la Victoire est un bon film. De ceux qui donnent envie de se lever de son fauteuil alors que vient le dénouement, lors du puissant climax, quand bien même nous connaissons déjà la conclusion. Au cinéma, le sport à ce pouvoir. De dépasser le cadre de la simple performance pour raconter autre chose. Pour prendre une ampleur inédite et toucher jusqu’à ceux qui ne s’intéressent pas à la discipline abordée, comme ici l’athlétisme. C’était déjà le cas d’Invictus, qui parlait plus de l’abolition de l’Apartheid en Afrique du Sud que de rugby, et c’est aujourd’hui le cas du dernier film de Stephen Hopkins. Et tant pis si La Couleur de la Victoire se repose justement un peu trop sur son histoire et se contente » de la raconter sans faire preuve d’une quelconque audace… Stephen Hopkins revient de loin. Formé à Elm Street avec Freddy Krueger on lui doit le cinquième volet de la saga initiée par Wes Craven, réalisateur du solide Predator 2, du survival urbain La Nuit du Jugement, de l’explosif Blown Away ou encore du gentil nanar Perdus dans l’espace, Hopkins avait un peu disparu des écrans radars après la sortie en 2007 de son trip fantastique bancal avec Hilary Swank, Les Châtiments. Et le voici qui revient par la grande porte avec un biopic bénéficiant d’une sortie en salle. Un film fastueux articulé autour de l’une des plus extraordinaires histoires du XXème siècle qui aujourd’hui, résonne avec d’autant plus de force. Artisan honnête et sincère, Hopkins a saisi la balle au bond pour montrer à son public qu’il savait encore faire du cinéma. Pour ce faire, il a choisi la carte du classicisme à l’américaine en appliquant à la lettre les codes du biopic. C’est d’ailleurs principalement pour cette raison que son long-métrage peut apparaître un peu trop fade. Au fond, si on oublie le sujet principal, la photographie, aussi belle soit-elle, la reconstitution et la progression du récit sont les mêmes qu’un grand nombre d’œuvres similaires. Les mécanismes du biopic sont connus et tant pis si ils rebutent certains spectateurs car dans le cas présent, une question mérite d’être posée et si les exploits de Jesse Owens appelaient justement ce genre de classicisme ? Et si le choix était délibéré afin de rendre justice au personnage ? La Couleur de la Victoire a choisi d’opter pour une certaine linéarité assortie d’un simplicité flagrante. Pas d’effets de style ni d’habillages trop voyants si ce n’est les quelques images de synthèses peut-être un peu trop artificielles. Du côté du scénario, rien ne vient encombrer la progression. Même la traditionnelle love story ne déborde pas sur le thème central. Au contraire même, tant elle permet de comprendre Jesse Owens. De voir l’homme qu’il était en dehors des pistes. De saisir ses aspirations. On peut en cela souligner l’introduction, d’une sobriété exemplaire, quand Jesse Owens quitte le foyer familial. Même le racisme prégnant qui infeste à cette époque encore les États-Unis, est traité avec une certaine subtilité. Le film évite le pathos, même si il n’évite pas les clichés. Paradoxal ? Pas tant que ça non. Tout est une affaire de mesure et celle dont fait preuve Stephen Hopkins est notable. Sa réalisation et le scénario manquent peut-être de souffle quand on suit Owens en dehors du stade, ou quand ils tentent de donner de l’ampleur au discours politique dispensé en filigrane, en faisant des allers-retours entre les coulisses des jeux, en Allemagne et le bureau du Comité Olympique à New York, mais jamais quand il entre dans le vif du sujet, dans son dernier tiers. Quand Owens humilie Hitler quatre fois d’affilée en faisant mordre la poussière aux athlète aryens. Là, le message passe. L’émotion aussi, de plus parfaitement relayée par l’excellent Stephan James, la révélation du film, parfait en Jesse Owens, et par un Jason Sudeikis en dehors de sa zone de confort, très émouvant lui aussi. La Couleur de la Victoire convainc grâce à son honnêteté, qui lui permit d’aborder sa formidable histoire à hauteur d’homme. Tant pis si il échoue tout est relatif à décrire avec la force nécessaire le contexte. Le film se concentre sur Owens en présumant peut-être que nous, les spectateurs, connaissions déjà nos cours d’Histoire pour savoir tout ce qu’il fallait savoir sur le IIIème Reich. La démarche est louable. Les lieux communs, les bons sentiments, comme ceux de cette réalisatrice pugnace et rebelle incarnée par Carice Van Houten, et toutes les ficelles un peu voyantes n’entravent pas la bonne marche du récit. Ils n’empêchent pas le film d’être passionnant et rendent justice à Jesse Owens. C’est le principal. Gilles Rolland Crédits photos La Belle Company Déposer un commentaire 27 juillet 2016 Race titre français La couleur de la victoire est un film germano-canadien réalisé par un Australien né en Jamaïque, Stephen Hopkins. Il raconte les exploits de Jesse Owens, l'athlète afro-américain qui a bouleversé les Jeux Olympiques de Berlin en 1936, il y a tout juste 80 film se laisse voir. La technique est correcte, même si les stades en images de synthèse ne font pas illusion, et l'on suit sans trop d'ennui pendant deux heures les aventures sportives et intimes de l'athlète noir et de son entraîneur à l'Université de l'Ohio Cleveland. Mais il faut oublier de suite le contexte historique et la prétention moralisante du film. Passons sur l'absence criante de ressemblance entre les acteurs et leurs personnages, à part peut-être pour l'actrice qui incarne la cinéaste Leni Riefenstahl. Celle-ci reçut de Hitler mission de filmer les Jeux de Berlin et en tira un film-culte, Olympia Les dieux du stade. Le plus ridicule est assurément l'interprète de Josef Goebbels, dont on se demande en regardant le film comment il a pu mystifier des dizaines de millions d'hommes. En sortant de la projection, on se prend à rêver de ce qu'aurait produit Steven Spielberg avec un tel sujet. Hélas, loin de la subtilité du Pont des espions ou de Lincoln, nous avons ici un film manichéen qui aligne les poncifs et les anachronismes. Gageons que les scénaristes ont puisé leurs informations sur wikipedia et facebook bien plus que sur les bancs de l'école ou dans les livres. Le scénario pèche par la confusion de plusieurs histoires d'abord les relations entre Jesse Owens et son entraîneur, une demi-fiction sur laquelle nous n'avons rien à dire, ensuite la question noire aux États-Unis, à peine ébauchée alors que le film se déroule pendant la période la plus dure de la ségrégation, enfin le débat sur le boycott éventuel des Jeux du fait de la politique antisémite de Hitler. Il entretient la confusion entre antisémitisme nazi et racisme anti-noir. Dans les faits, c'est seulement l'antisémitisme réactivé par les lois de Nuremberg de septembre 1935 qui a suscité débat aux États-Unis, plus spécialement à New York, plus grande ville juive du monde. Les sportifs noirs tels Eulace Peacock, Jesse Owens et Ralph Metcalfe étaient quant à eux très désireux de concourir. Ils avaient le soutien des médias afro-américains qui pensaient que leurs médailles seraient un camouflet aux théories nazies tout comme aux pratiques ségrégationnistes américaines lois dites Jim Crow ». 18 noirs 16 hommes et deux femmes se déplacèrent en définitive à Berlin, soit trois fois qu'aux Jeux de Los Angeles de 1932. Contrairement à leurs espoirs, leurs médailles n'ont rien apporté à leur retour à la cause noire. Triste réalité que n'aborde pas le film. La couleur de la victoire présente par ailleurs une caricature de l'Allemagne en 1935-1936. Les deux fois où des Américains se hasardent dans les rues de Berlin, ils tombent nez à nez avec une rafle de pauvres gens des Juifs ?. Un peu comme si chaque fois qu'un Américain débarquait en France en 2016, il tombait sur un fou à la kalachnikov ! Enfin, on n'échappe pas à la rumeur postérieure selon laquelle Hitler aurait quitté la tribune pour ne pas avoir à saluer Owens. La conclusion qui s'en dégage si les nazis avaient été aussi stupides que ceux montrés dans le film, on se demande comment ils auraient pu entraîner le monde dans le cataclysme. De pareils films n'aident pas le grand public à comprendre les ressorts de l'Histoire et moins encore à aborder la complexité de l'actualité, avec ses rumeurs et ses mensonges. André Larané Publié ou mis à jour le 2018-11-27 095014

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