AlgĂ©rieFoot – Voici la position qu’occupe la CAN dans le top cinq des trophĂ©es les plus chers du monde !Une Ă©tude qui se base sur les valeurs qualitatives et marchandes des coupes ! Le monde du football compte actuellement assez de compĂ©titions mĂȘme si la coupe du monde est la compĂ©tition la plus suivie et la plus mĂ©diatisĂ©e. Voyonsle top 10 des guitares les plus chĂšres du monde. 1. Fender Broadcaster La Fender Broadcaster vaut 375 000 dollars et date de l’annĂ©e 1949. Son concepteur : LĂ©o Fender, crĂ©ateur de l’entreprise de lutherie Fender. Lagui­tare de Kurt Cobain, qu’il avait util­isĂ©e lors de son con­cert MTV Unplugged, a Ă©tĂ© ven­due aux enchĂšres. Un homme d’af­faires aus­tralien a rachetĂ© l’ob­jet pour un peu plus de six mil­lions de dollars. En 1993, Kurt Cobain avait jouĂ© sur une Mar­tin D‑ 18E de 1959 pour le con­cert “ MTV Unplugged” de Nir­vana. 27 ans plus tard, cette mĂȘme gui­tare a bat Cest la guitare la plus chĂšre du monde ♄ Chez Yvonne ♄ C'est tout pour vous ♄. Une guitare Ă©lectrique Fender Stratocaster de 1964, ayant appartenu Ă  Bob Dylan, a Ă©tĂ© vendue aux enchĂšres pour 965 000 dollars. La guitare Ă©lectrique avec laquelle Bob Dylan avait jouĂ© au festival de Newport en 1965 a Ă©tĂ© adjugĂ©e 965.000 Laguitare la plus chĂšre du monde est mise en vente par la famille royale du Qatar pour 2,8 millions de dollars. Cet outil mĂ©rite certainement l'attention. Cependant, Ă  sa maniĂšre, ce n'est pas si unique. Dans cet article, vous trouverez une sĂ©lection des guitares les plus chĂšres qui aient jamais Ă©tĂ© vendues aux enchĂšres. oAj3. Manufacturas Alhambra est une marque prestigieuse dans le monde de la guitare acoustique. Elle est reconnue pour ses instruments de qualitĂ© remarquable, pour des budgets abordables. De 245€ Ă  plus de 2000€, vous trouverez chez Alhambra des guitares particuliĂšrement soignĂ©es et rĂ©ussies sans avoir Ă  casser votre tirelire. Seulement, il est parfois difficile de choisir sa guitare Alhambra parmi un trĂšs large panel de prix. Alhambra a Ă©laborĂ© un ensemble de gamme gammes Studio, gammes Conservatoire, gammes Concert, en fonction du niveau de jeu de ses clients, mais aussi en fonction de leur budget. Pour vous simplifier la tĂąche, comme dans notre article Le prix d’une guitare », nous allons plutĂŽt distinguer les guitares d’entrĂ©e de gamme, les guitares intermĂ©diaires et les guitares haut-de-gamme Alhambra. Les entrĂ©es de gamme d’Alhambra À partir de 245€, vous remarquerez que l’entrĂ©e de gamme Alhambra est plutĂŽt coĂ»teuse lorsque l’on veut dĂ©buter la guitare. En comparaison, d’autres marques de guitare telles qu’Admira tournent plutĂŽt aux alentours de 100€ pour leurs guitares d’entrĂ©e de gamme. En revanche, les tables d’harmonie des premiĂšres guitares Alhambra sont dĂ©jĂ  toutes massives, ce qui n’est pas toujours le cas pour les autres marques. Le bois massif offre une projection sonore maximale, mais revient plus cher Ă  la production que le stratifiĂ©, ce qui explique gĂ©nĂ©ralement les Ă©carts de prix. Dans les entrĂ©es de gamme Alhambra, nous retrouvons les guitares suivantes Les guitares de la gamme Open Pore De la Z nature Ă  la 4OP, ces guitares gardent les pore ouverts, pour un coĂ»t de fabrication moindre et une trĂšs bonne rĂ©sonance du son. La gamme Studio classique C’est la gamme standard d’Alhambra. ApprĂ©ciĂ©e par les dĂ©butants de la guitare, elle comprend les guitares classiques 1C, 2C et 3C qui coĂ»tent entre 349€ et 462€. Vous vous demandez ce qui les diffĂ©rencie ? Je vous conseille de lire cet article. La gamme Flamenco Studio ComposĂ©e de la 2F, de la 3F et de la 4Fp, c’est l’entrĂ©e de gamme des guitares flamenco d’Alhambra Ă  des prix. Les prix, un petit peu plus consĂ©quents que les classiques, tournent entre 411€ et 575€. 359,60 € 447,00 € -87,40 € 309,80 € 396,00 € -86,20 € 329,33 € 358,33 € -29,00 € 309,40 € 398,00 € -88,60 € 463,20 € 604,00 € -140,80 € 390,00 € 495,00 € -105,00 € Les gammes intermĂ©diaires Les gammes intermĂ©diaires, ou guitares d’étude, sont les guitares que l’on va se procurer lorsqu’on fait de la guitare depuis un bon moment et que ça nous plaĂźt. C’est souvent notre deuxiĂšme guitare. Elle est idĂ©ale pour les Ă©tudes approfondies de conservatoire. C’est pour cela qu’Alhambra a intitulĂ© ses gammes intermĂ©diaires "gamme de Conservatoire" La gamme Conservatoire Les guitares classiques d’étude 4P, 5P, 6P, 7P Classic et 7P A Ă©picĂ©a coĂ»tent entre 500€ et 1100€. La gamme Flamenca Conservatoire 5fp, 7fc et 8Fc sont des guitares flamenca de trĂšs bonne facture, respectant les traditions espagnoles. Elles coĂ»tent entre 650€ et 1000€. Les Ă©lectro-acoustiques Alhambra Certaines guitares des gammes Studio et Conservatoire existent en version Ă©lectro acoustique, et sont donc plus cher en raison de l’installation de prĂ©-amplification Fishman E1 ou E2. Avec des prix aux alentours de 900 Ă  1405€, les guitares folks Alhambra sont inclut dans les gammes intermĂ©diaires d’Alhambra. 443,40 € 603,00 € -159,60 € 550,67 € 741,67 € -191,00 € 540,20 € 694,00 € -153,80 € 552,80 € 731,00 € -178,20 € 669,80 € 896,00 € -226,20 € 569,40 € 748,00 € -178,60 € Les guitares haut de gamme Les guitares haut-de gamme d'Alhambra sont de grande qualitĂ©, faĂźtes en grande partie Ă  la main et soignĂ©es pendant tout le processus de fabrication avec l’utilisation d’une matiĂšre premiĂšre rare et exceptionnelle. Ainsi, la hausse du budget Ă  investir suit la supĂ©rioritĂ© qualitative. Ce sont des guitares de concert qui sont créées par Alhambra pour les guitaristes confirmĂ©s, les semi-professionnels et les collectionneurs 8P, 9P, 10 P, 11 P, 10 Fc et 10 Fp
 Elles coĂ»tent entre 1433 et 2215€. 1 134,43 € 1 572,83 € -438,40 € 1 264,60 € 1 672,00 € -407,40 € 1 023,40 € 1 428,00 € -404,60 € 1 264,60 € 1 672,00 € -407,40 € Les professionnels ont droit aux guitares exclusives de luthier de gamme Linea Profesional, fabriquĂ©s manuellement par Javier Mengual et JosĂ© Maragrit qui coĂ»tent aux alentours de 2900€. 2 027,60 € 2 657,00 € -629,40 € La gamme Crossover est constituĂ©e de guitares hybrides entre les guitares folks et des guitares classiques. Pour ses innovations, elle fait aussi parti des guitares haut de gamme de la marque Alhambra voir notre article Ă  propos de cette gamme. Si vous souhaitez connaitre un peu plus les guitares Alhambra pour vous aider dans votre choix, je vous conseille de lire nos autres articles sur le sujet Pourquoi choisir une guitare Alhambra ? Quelle guitare classique Alhambra choisir ? Quelle guitare flamenca Alhambra choisir ? Quelle guitare Ă©lectro-acoustique choisir ? Comment choisir sa guitare folk Alhambra ? Parce que rien n'est trop bon pour vous une moto Ă  400,000€, une voiture Ă  1,6M€, un tĂ©lĂ©phone Ă  3,2M€, une bouteille de cognac Ă  2M€, une montre Ă  25M€... et maintenant que vous voulez vous mettre Ă  la musique, il vous faut absolument Le violon Stradivarius Lady Blunt - $15,9 millions les instruments fabriquĂ©s Ă  la main, au XVI et XVIIĂšme siĂšcle par le luthier italien Antonio Stradivari sont rĂ©putĂ©s pour ĂȘtre les plus chers du monde. Loin derriĂšre le Lady Blunt, on retrouve le Viotti vendu $5,6 millions, le Hammer $3,5M et le Lady Tennant $2M. CrĂ©dits photo creative commons Mark Pellegrini La basse Jens Ritter "Royal Flora" - $250,000 créée par le luthier allemand, cette basse unique est faite d'Ă©rable, d'ivoire vieux de 10 000 ans, ainsi que de quelques touches d'or de 24 carats et de diamants. La flĂ»te Powell en platine - $187,000 créée par Verne Powell en 1939 pour un cĂ©lĂšbre flĂ»tiste, William Kincaid, cette flĂ»te a Ă©tĂ© vendue aux enchĂšres en 1986. La trompette "Martin Committee" de Dizzy Gillespie - $55,000 Dizzy Gillespie est, avec Miles Davis et Louis Armstrong, l'un des trois plus importants trompettistes de l'histoire du jazz. Sa trompette a Ă©tĂ© vendue aux enchĂšres en 1995, 2 ans aprĂšs sa mort. Sources Forbes et World must be crazy Si vous aimez vos guitares, vous saurez qu’elles peuvent coĂ»ter assez cher. Du bois, des micros et des cordes de meilleure qualitĂ©, ainsi que la qualitĂ© de fabrication et le savoir-faire, tout s’additionne lorsque vous commencez Ă  gravir les Ă©chelons dans le monde de la guitare. Cependant, vous n’y allez pas. pour trouver l’une de ces guitares dans votre magasin de guitare local, c’est sĂ»r, car elles sont les plus populaires sur terre! Avec des guitares jouĂ©es par des lĂ©gendes du rock and roll comme Jimi Hendrix et Eric Clapton, Ă  des guitares uniques conçues sur mesure pour Jerry Garcia; voici une liste des 10 guitares les plus chĂšres au monde! La liste des guitares et des figures mentionnĂ©es ci-dessous a Ă©tĂ© compilĂ©e Ă  partir de diverses sources autour le Web, comme Money Inc, String Joy & Guitar Player. Voici les 10 guitares les plus chĂšres au monde Custom Doug Irwin Tiger » de Jerry Garcia Prix 957 500 $ Jerry Garcia Ă©tait le guitariste principal de Grateful Dead. Il a jouĂ© sa guitare Doug Irwin sur mesure pendant une dĂ©cennie complĂšte, de 1979 Ă  1989. Son nom, Tiger » vient de la tĂȘte de tigre peinte sur mesure que Jerry avait commandĂ©e sur le corps de la guitare. La custom Doug Irwin Ă©tait la derniĂšre guitare que Jerry ait jamais jouĂ©e en public; ce qui est l’une des raisons pour lesquelles il a tant rapportĂ© aux enchĂšres. Le Custom Doug Irwin Tiger » de Jerry Garcia a Ă©tĂ© vendu aux enchĂšres, par le commissaire-priseur de Guernesey, en 2002 pour 957 500 $, Ă  Jim Irsay, propriĂ©taire et PDG des Indianapolis Colts. Eric Clapton’s Blackie » Prix 959 000 $ Le prochain sur la liste est Blackie », Eric Clapton’s cĂ©lĂšbre mĂ©lange de parties de trois guitares distinctes. L’histoire raconte qu’Eric Clapton a dĂ©cidĂ© d’acheter six guitares, en en donnant une chacune Ă  Pete Townsend, George Harrison et Steve Winwood. Clapton alors patchĂ© ensemble des parties des trois guitares restantes pour crĂ©er, Blackie ». Elle est devenue sa guitare la plus cĂ©lĂšbre, enregistrant avec elle en studio et en jouant Ă  d’innombrables performances live. AprĂšs une bonne course, Clapton a pris sa retraite Blackie » en 1985, et est parti pour le vendre aux enchĂšres en 2004 pour 959 000 $. Fender Stratocaster 1964 de Bob Dylan Newport Folk Festival » Prix 965 000 $ Étant la toute premiĂšre guitare Ă©lectrique que Bob Dylan a jouĂ© lors d’un concert, il va sans dire que cette guitare a une valeur historique majeure. Cela a marquĂ© un moment dans l’histoire oĂč ses propres fans huĂ© sur scĂšne, car ils n’étaient pas impressionnĂ©s par son choix de guitare. Ils Ă©taient habituĂ©s aux versions acoustiques de toutes ses chansons, et ils se sont assurĂ©s de lui faire savoir quand il montait sur scĂšne au Newport Folk Festival en 1965. Cette performance et le choix d’une guitare de Dylan ont marquĂ© sa transition vers l’utilisation d’instruments plus Ă©lectroniques. À cause de qui possĂ©dait la guitare et de l’histoire qui la sous-tend; la Fender Stratocaster 1964 vendue aux enchĂšres pour la somme impressionnante de 965 000 $. Keith Richards 1959 Les Paul Prix 1 million de dollars Keith Richards 1959 Les Paul est la septiĂšme guitare la plus chĂšre au monde. Les Les Paul standard de 1959 valent plus de six chiffres, sans l’aide d’un nom cĂ©lĂšbre, et Ă  ce jour, il n’en reste pas beaucoup Ă  cogner. Cependant, celui-ci a Ă©tĂ© jouĂ© par Keith Richards lors de la premiĂšre performance des Rolling Stones dans l’émission Ed Sullivan, qui a Ă©tĂ© un moment important dans l’histoire du Rock and Roll. De nombreux groupes et artistes cĂ©lĂšbres doivent une partie de leur succĂšs Ă  leur place au Ed Sullivan Show, et les collectionneurs et les investisseurs de souvenirs comprennent comment des Ă©vĂ©nements comme celui-ci ajoutent une valeur significative Ă  des objets comme Keith Richards 1959 Les Paul. Dans cet esprit, la guitare s’est vendue aux enchĂšres en 2003 pour 1 million de dollars. 1958 Gibson Korina Explorer Prix 1,1 million de dollars Ce 1958 La valeur Gibson Korina Explorers peut ĂȘtre attribuĂ©e au fait d’avoir Ă©tĂ© jouĂ©e par trois des meilleurs guitaristes du monde. Slash, Kirk Hammett et Rick Neilson ont tous jouĂ© de cette guitare Ă  un moment de leur carriĂšre, ce qui est pour le moins unique. Seulement une dizaine de ces guitares ont Ă©tĂ© fabriquĂ©es, donc quand vous combinez la raretĂ© et la forme inhabituelle de cette guitare avec son histoire de joueur; il est facile de comprendre pourquoi il a rĂ©ussi Ă  rapporter 1,1 million de dollars aux enchĂšres. La Gibson Korina Explorer de 1958 est la sixiĂšme guitare la plus chĂšre au monde. Bob Marley’s Washburn SĂ©rie 22 Hawk Prix 1 millions La sĂ©rie Hawk de Bob Marley, Washburn 22-Series Hawk, arrive Ă  la cinquiĂšme place de notre liste des guitares les plus chĂšres au monde. Bob Marley, peut-ĂȘtre l’artiste de reggae le plus cĂ©lĂšbre Ă  avoir n’a jamais vĂ©cu, n’a possĂ©dĂ© que sept guitares au cours de sa vie. L’une de ces guitares Ă©tait cette Hawk Washburn de la sĂ©rie 22; qu’il a offert en cadeau Ă  son technicien de guitare, Gary Clausen. Selon la rumeur, le gouvernement jamaĂŻcain, qui a dĂ©clarĂ© la guitare comme un trĂ©sor national, aurait achetĂ© la guitare aux enchĂšres entre 1,2 et 2 millions de dollars. Cependant, la localisation rĂ©elle de la guitare est encore inconnue Ă  ce jour. Le Loup » de Jerry Garcia Prix 1,9 million de dollars Jerry La deuxiĂšme guitare de Garcia Ă  figurer sur notre liste des guitares les plus chĂšres au monde est un autre Doug Irwin personnalisĂ©, surnommĂ© Wolf». Semblable Ă  son Doug Irwin personnalisĂ©, Tiger», son nom dĂ©rive de l’oeuvre de loup personnalisĂ©e sur le corps de la guitare. La vente de Wolf » faisait partie d’une collecte de fonds pour le Southern Poverty Law Center, et Wolf » a rĂ©ussi Ă  vendre aux enchĂšres en 2002 pour prĂšs de 2 $ millions de dollars. Aujourd’hui, Wolf » pourrait valoir encore plus, selon son Ă©tat. La Fender Stratocaster 1968 de Jimi Hendrix Prix 2 millions de dollars La Stratocaster d’origine pour droitier avec une finition blanche olympique n’a rien de spĂ©cial par rapport Ă  certaines des autres guitares de la liste . Cependant, il a Ă©tĂ© jouĂ© par Jimi Hendrix au festival de musique de Woodstock en 1969; oĂč sa performance lĂ©gendaire de The Star-Spangled Banner » a eu lieu. En raison de son histoire unique, Paul Allen, co-fondateur de Microsoft, a achetĂ© la guitare en 1998 pour environ 2 millions de dollars. C’est l’une de ces choses oĂč vous le feriez certainement si vous le pouviez! La Gibson J-160E Acoustic-Electric 1962 de John Lennon Prix 2,4 millions de dollars La seule guitare acoustique Ă  figurer sur notre liste des guitares les plus chĂšres au monde, devait ĂȘtre quelque chose de spĂ©cial, et le garçon est-ce spĂ©cial! L’acoustique Ă©lectrique Gibson J-160 E 1962 de John Lennon faisait partie d’une paire de guitares acoustiques presque identiques; achetĂ©e par John Lennon et George Harrison Ă  Londres en 1962. Il a Ă©tĂ© utilisĂ© pour co-composer, avec Paul McCartney, des chansons des Beatles comme I Saw Her Standing There » et She Loves You ». AprĂšs que les Beatles aient jouĂ© un concert en 1963, la guitare a rĂ©ussi Ă  disparaĂźtre et a Ă©tĂ© prĂ©sumĂ© perdu, mais a refait surface plus tard plusieurs annĂ©es plus tard. À partir de son prix d’achat initial de 161 ÂŁ en 1962, la guitare acoustique a Ă©tĂ© vendue aux enchĂšres en 2014; Ă  un soumissionnaire anonyme, pour un montant Ă©poustouflant de 2,41 millions de dollars. Fender Stratocaster Reach Out To Asia » Prix 2,7 millions de dollars Le titre de la guitare la plus chĂšre du monde revient Ă  la Fender Stratocaster Reach Out To Asia», vendue 2,7 millions de dollars en 2015. Cette guitare est le rĂ©sultat de Bryan Adams Reach Out To Asia », qui a Ă©tĂ© mis en place pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre et du tsunami de l’ocĂ©an Indien en 2004. Qui a tuĂ© environ 230 000 personnes dans 14 pays. La guitare est unique car elle possĂšde certains des plus signatures de stars du rock cĂ©lĂšbres inscrites sur tout son corps. Il a Ă©tĂ© signĂ© par un total de dix-neuf artistes et comporte des signatures de Jimmy Page, Mick Jagger, Eric Clapton, Keith Richards, Brian May, David Gilmour, Jeff Beck , Liam Gallagher, Angus et Malcolm Young et Brian Adams. Reach Out To Asia » vendu aux enchĂšres en 2015, par Sotheby’s, pour 2,7 millions de dollars – ce qui en fait la guitare la plus chĂšre vendue de l’histoire! RĂ©sumĂ© Nous espĂ©rons que vous avez apprĂ©ciĂ© notre liste des 10 guitares les plus chĂšres au monde. Il semble que, comme pour la plupart des souvenirs ou objets de collection, les propriĂ©taires prĂ©cĂ©dents, les dates et Ă©vĂ©nements importants et les designs personnalisĂ©s uniques jouent un rĂŽle important dans l’évaluation de ces objets. Avec les guitares, c’est certainement plus Ă  voir avec qui a jouĂ©, jouĂ© et enregistrĂ© avec eux plus que toute autre chose. Vous achetez une partie de l’histoire et de l’histoire de quelqu’un, qui, selon l’importance, est sans doute presque inestimable! Voici un bref rĂ©capitulatif des 10 guitares les plus chĂšres au monde. Stratocaster Fender Reach Out To Asia» – 2,7 millions de dollars Gibson J-160E Acoustic Electric de 1962 de John Lennon – 2,4 millions de dollars 1968 de Jimi Hendrix Fender Stratocaster – 2 millions de dollars Wolf » de Jerry Garcia – 1,9 million de dollars Bob Marley’s Washburn 22-Series Hawk – 1,2 million de dollars 1958 Gibson Korina Explorer – 1 $ .1 million Keith Richards 1959 Les Paul – 1 million de dollars Fender Stratocaster 1964 de Bob Dylan New Port Folk Festival » – 965 000 dollars Blackie » d’Eric Clapton – 959 000 $ Doug Irwin Tiger » personnalisĂ© de Jerry Garcia – 957 500 $ BALLETTI, Manon 1740-1776 Mon cher Casanova lettres d'amour de Manon Paris Maximilien Vox, 1945. - 58 p. ; 17 cm. - Brins de plume. 1Ăšre sĂ©rie ; 6. Saisie du texte S. Pestel pour la collection Ă©lectronique de la BibliothĂšque Municipale de Lisieux Texte relu par A. GuĂ©zou Adresse BibliothĂšque municipale, 7216, 14107 Lisieux cedex -TĂ©l. Minitel - Fax MĂ©l bmlisieux [Olivier Bogros] bib_lisieux Diffusion libre et gratuite freeware Orthographie et graphie conservĂ©e Mon cher Casanova lettres d'amour de Manon Balletti ~~~~ Ah ! que M. mon frĂšre m'ennuie ! Il est excĂ©dant et l'on ne peut pas ĂȘtre plus gauche qu'il ne l'est, Ă  sa garde ; mais ne parlons pas de lui, car il m'a cosi mis de mauvaise humeur, que je ne veux point du tout l'ĂȘtre avec vous. Je vais rĂ©pondre exactement Ă  votre derniĂšre lettre. Vous commencez par m'exagĂ©rer beaucoup votre amour, je le crois sincĂšre, il me flatte, et je ne dĂ©sire autre chose que de le voir durer toujours. Durera-t-il ? Je sais bien que vous allez vous rĂ©volter contre mon doute ; mais enfin, mon cher ami, dĂ©pend-il de vous de cesser de m'aimer ? ou de m'aimer toujours ? Mais, passons, car je crois que ces craintes ne vous plaisent pas beaucoup. La crainte que vous me marquez sur l'incertitude et la rĂ©ussite de vos projets me flatte, parce qu'elle me prouve votre amour, et l'envie que vous auriez de me rendre heureuse en tout point. Je vous assure que je me le trouverai si je puis ĂȘtre Ă  vous et si vous me conservez toujours cette tendresse que vous me devez pour accompagner la mienne. Mais je ne veux point que vos craintes vous fassent me dire de tĂącher de vous oublier. Moi, vous oublier ! moi, cesser de vous aimer, quand j'ai osĂ© vous le dire ! Ah ! vous ne me connaissez pas ! Si vous saviez les efforts que j'ai faits pour vaincre le penchant que je me sentais pour vous quand j'ai commencĂ© Ă  l'apercevoir ! A prĂ©sent je puis vous le dire, puisque heureusement ou malheureusement je n'y ai pas rĂ©ussi. Mais cela m'a donnĂ© bien de la peine inutile. J'ai commencĂ© par croire que la complaisance que je m'apercevais avoir pour vous, n'Ă©tait qu'une simple amitiĂ©, mais des plus simples ; je m'amusais avec vous plus qu'avec qui que ce soit, mais je me disais Il est gai, il a de l'esprit, cela n'est pas Ă©tonnant» ; mais enfin je me trouvais inquiĂšte ; quand vous passiez un jour sans venir au logis, j'Ă©tais triste, sĂ©rieuse, et je trouvais qu'en rĂȘvant, je ne pensais qu'Ă  vous. Ah ! j'ai frĂ©mi, je me suis aperçue du penchant que je prenais pour vous, et l'Ă©pouvante s'est emparĂ©e de moi. Que fais-je ? me disais-je ; sur le point d'Ă©pouser un homme Ă  qui l'on m'a promise, auquel je me suis aussi promise moi-mĂȘme, je vais prendre de l'inclination pour un homme que je ne verrai peut-ĂȘtre bientĂŽt plus, qui ne m'aime pas» ; car alors je croyais de bonne foi que vous ne m'aimiez pas ; que deviendrais-je ? Que je suis imprudente, ridicule ! aimer quelqu'un qui n'a que de l'indiffĂ©rence, c'est se rendre malheureuse». Mais quelquefois je me figurais que vous pourriez peut-ĂȘtre m'aimer aussi, que vous n'osiez me donner des marques de votre amour Ă  cause des circonstances qui ne vous le permettaient pas. Les choses sont changĂ©es ; il y a eu un disgraciĂ© qui vous a fait tout Ă  fait connaĂźtre ; je vous ai dĂ©masquĂ© et cela ne vous a pas fait du tort dans mon coeur ! Puisse cette tendre amitiĂ© que nous avons l'un pour l'autre ĂȘtre heureuse ! Elle peut faire notre bonheur ou notre malheur ; quelle dure alternative ! Il est cosi fĂącheux d'aimer ! Mais bonsoir, mon cher ami, je me meurs de sommeil ; ma plume tombe de mes mains, mes yeux se ferment ; mais comme ce n'est point tout cela qui vous Ă©crit, je vais toujours ; mais il n'y a pas moyen, je dors tout de bon. Bonsoir, bonsoir, mon bon ami, aimez-moi toujours bien. Si vous vouliez me rendre bien contente, vous brĂ»leriez mes lettres ! Je rĂȘve que je vous dis que je vous aime ! avril 1757 Pendant que vous ĂȘtes lĂ  Ă  jaser, mon cher ami, je vais vous Ă©crire, moi. Je suis trĂšs aise que vous ne doutiez plus de mon amitiĂ© pour vous vous auriez grand tort au moins si c'Ă©tait autrement ; mais je voudrais que cette persuasion-lĂ  ne vous servĂźt qu'Ă  m'aimer davantage et ne vous rendĂźt si sĂ»r de ma tendresse que vous nĂ©gligiez de conserver mon coeur mais je crois que vous n'avez pas besoin que je vous dise tout cela ; si vous m'aimez bien, vous tĂącherez sans doute de faire que je vous aime aussi toujours. Je suis impatiente au moins en ce que M. Rodrigo ne s'en va pas ; Ă  la fin, c'est horrible ! Il ne lui manque plus que la guitare. DĂ©pĂȘchez-vous donc, mon cher ami, si vous voulez me voir. Oh ! mon Dieu, vous ne m'aimez guĂšre puisque vous ne vous pressez pas plus. Oh ! non, je ne sais ce que je dis ; vous m'aimez bien, mon cher ; mais je suis impatiente, parce que je prĂ©vois que si vous venez si tard, je vous verrai moins ; et je suis trĂšs aise de vous voir les soirs, parce que je vous vois un peu plus librement... Mais j'entends remuer ; eh ! bien... oh ! ce n'est encore rien... Je m'impatiente. Oh ! Sia lodato quel che diceva la signora zia ! Ils partent, ils partent ! Et j'en suis ravie, car je vais vous voir bientĂŽt. Mais quoi ! Mme Jules ne s'en va pas ?... Ah ! si fait, la voilĂ  partie ! Ah ! Dieu soit bĂ©ni ! Je vous attends Ă  prĂ©sent, vous. Ah ! si vous lambinez, vous devez sentir, mon cher ami, autant d'impatience que moi ; si vous m'aimez, arrivez donc ! Je quitte la plume Ă  chaque moment pour vous attendre !... Ah ! vous voilĂ  ! commencement de mai 1757 Oh ! pour aujourd'hui, exactement un mot, car je meurs de sommeil, mais si je ne vous Ă©crivais ce mot, je croirais n'avoir pas bien passĂ© ma journĂ©e, et comme je l'ai trouvĂ©e fort satisfaisante et fort agrĂ©able, puisque je l'ai passĂ©e avec vous, je veux qu'il n'y manque rien. Mais comment l'avez-vous trouvĂ©e, vous ? Cela m'inquiĂšte, et je crains que vous ne l'ayez trouvĂ©e longue. Pour moi, elle ne m'a durĂ© qu'un moment. Je suis contente de votre lettre ; je vous exhorte, mon cher ami, Ă  faire tout au monde pour hĂąter votre bonheur autant que vous le dites. Vous devez ĂȘtre aussi empressĂ© que moi. Je suis trĂšs aise de ce que notre aimable maman vous a dit ce matin ; cela prouve qu'elle ne songe plus qu'Ă  ce qui peut nous rendre contents l'un de l'autre ; je lui dĂ©sire autant de santĂ© que vous, et l'achĂšterais volontiers de la mienne si cela Ă©tait possible. Bonsoir. Je m'endors, et vous voyez bien que j'Ă©cris encore plus mal qu'Ă  mon ordinaire. Enfin, je serai contente si vous pouvez lire que vous ĂȘtes mon cher ami et que je serai toujours la mĂȘme pour vous. Bonsoir. Demain vous serez mon compagnon. Si vous pouviez l'ĂȘtre toujours ! Bonsoir, bonne nuit, je dors. Ayez soin de mes lettres, je vous prie. Songez que cela est de la derniĂšre consĂ©quence. fin mai 1757, 1 heure passĂ©e Maman, Ă  ce que j'ai pu voir, n'a pas parlĂ© Ă  la personne chez qui nous avons dĂźnĂ© de rien qui puisse nous chagriner l'un et l'autre ; l'occasion ne s'en est pas prĂ©sentĂ©e... Ce n'est donc plus cela qui m'inquiĂšte infiniment ; mais, vous le dirai-je ? il est vrai que je crois votre amour diminuĂ©. Je ne vous en fais point un crime, non ; j'ai mille dĂ©fauts, je le sais, et plus l'on me connaĂźt, et plus l'on m'en dĂ©couvre ; mais comme la tendre amitiĂ© que j'ai pour vous n'est diminuĂ©e en aucune façon, je me trouve Ă  plaindre de vous l'avoir fait connaĂźtre, et je crains mĂȘme quelquefois que cet aveu n'ait servi qu'Ă  vous dĂ©tacher plutĂŽt de moi, et cela me donne occasion d'avoir beaucoup de reproches Ă  me faire. Mais vous me rassurez d'une façon trop tendre dans votre lettre, pour que je puisse douter de votre fidĂ©litĂ©. Oui, vous m'aimez, et je veux le croire, pour votre honneur et pour ma satisfaction ; je souhaite mĂȘme que vous ne doutiez pas non plus de mon attachement pour vous. Il ne faut pas parler encore Ă  maman ; laissons aller les choses tant qu'elles vont calme, et ne rĂ©veillons pas le chat qui dort. J'ai une chose Ă  vous demander, mon cher ami, qui, Ă  ce que j'imagine, ne vous coĂ»tera pas infiniment ; ce serait ne vous fĂąchez pas, ce n'est pas que je me mĂ©fie de vous de brĂ»ler toutes mes lettres, car je me meurs de peur que vous n'en Ă©gariez quelqu'une ou que vous n'en laissiez traĂźner quelque part, oĂč mon frĂšre allant chez vous puisse la trouver. D'ailleurs, je ne me flatte pas qu'elles puissent vous ĂȘtre bien chĂšres et que vous trouviez autant de plaisir Ă  les relire que j'en ai eu Ă  les Ă©crire. Et par consĂ©quent vous ne devez pas beaucoup insister pour les garder. Ainsi je compte, mon cher, que vous m'accorderez ma demande, et je rĂ©parerai celles que vous n'avez plus, en vous en Ă©crivant le plus souvent que je pourrai de nouvelles que vous brĂ»lerez aussitĂŽt lues, pourvu que vous m'assuriez qu'elles vous sont trĂšs agrĂ©ables. Mais bonsoir ; je ne m'aperçois point que mon griffonnage est fort long et le sommeil si loin de moi, que j'Ă©crirais jusqu'Ă  demain sans m'apercevoir que je suis au lit, et que j'y suis pour dormir. Adieu, bonsoir, aimez-moi bien et dites-moi ce qu'il faut faire pour que nous soyons toujours bons amis ; j'y souscrirai de tout mon coeur. Bonsoir, bonsoir, je veux que vous dormiez le mieux du monde ; adieu, mon cher ami. commencement de juin 1757, 1 heure En vĂ©ritĂ©, mon cher ami, vous devenez trĂšs plaisant, et vous le devenez presque autant que moi ; c'est ce qui me fait prendre la rĂ©solution de ne plus l'ĂȘtre. Comment donc ! nous nous Ă©crivons les choses du monde les plus agrĂ©ables, et nous nous querellons toujours ! Oh ! cela n'est pas du tout bien, et il ne faut plus que cela soit ainsi, mon cher ami. Nous nous sommes fĂąchĂ©s ce soir aussi mal Ă  propos qu'il se puisse ; je dis nous, quoiqu'en vĂ©ritĂ© je ne le sois pas, moi ; non, je n'ai point du tout de rancune, et je pense Ă  vous sans aucune sorte de ressentiment. Mais pourquoi, mon cher, vous qui m'aimez tant Ă  ce que vous dites vous rancuner pour rien ? Est-ce l'excessive bontĂ© le terme de M. Poinsinet va fort bien lĂ  que j'ai eue pour vous aujourd'hui, qui vous a fait prendre une certaine sorte d'humeur ? Cela serait bien mal, car enfin elle ne devrait faire autre chose que vous donner plus d'amour pour moi et vous prouver ce que vous ne savez que trop peut-ĂȘtre. Mais brisons lĂ . Je vais trĂšs bien dormir cette nuit, mon cher ; l'on vient de m'apporter un fort bon lait de poule qui me fera du bien. Je souhaite que vous dormiez bien aussi, et je ferai une bonne nuit, pensant que vous la faites aussi et que vous vous ĂȘtes endormi en pensant Ă  votre petite amie avec plaisir et sans rancune. Si vous m'aimez, cela doit ĂȘtre comme cela au moins. Mais Ă  propos, je veux vous proposer une chose pour que nous soyons toujours bien ensemble, car se brouiller toujours, cela me dĂ©sespĂšre et me dĂ©sole, je ne le veux plus ; non, non, non ! Ainsi il faut, mon cher ami, que nous fassions de part et d'autre des articles par lesquels nous nous dirons naturellement ce qu'il faut Ă©viter pour ne nous pas choquer rĂ©ciproquement ; je souscrirai Ă  tout ce que vous me direz, et je veux que vous commenciez. Alors, quand nous aurons une liste, nous nous rĂ©glerons, et si quelqu'un manque au traitĂ©, on s'en fera quelques petits reproches, mais par Ă©crit, et il sera dit qu'il ne faudra jamais qu'il y paraisse par le refroidissement des parties. Aussi, par cet arrangement, nous serons toujours bien ensemble, et si nous avons quelque discussion, nous la viderons par Ă©crit, et nous nous dĂ©fendrons le mieux que nous pourrons. Voulez-vous, mon cher ami, que cela soit comme cela ? RĂ©pondez-moi au plus vite ; car je suis anxieuse de savoir si mon projet vous plaĂźt. Adieu, bonsoir, je dors quasi. Ne m'en voulez pas au moins, car je sens que je ne le mĂ©rite pas du tout ce soir ; pour moi, je vous souhaite tout plein de bonheur, de plaisir, une bonne nuit et une bonne journĂ©e demain. Je voudrais ĂȘtre Ă  demain au soir, car j'espĂšre que vous viendrez au logis. Adieu, adieu, aimez bien votre petite amie. mi-juin 1757, minuit Votre tristesse de ce soir m'a donnĂ© beaucoup de chagrin j'en imagine les causes et c'est ce qui le fortifie. Nous ne sommes pas heureux, mon cher ami, je commence Ă  m'en apercevoir. Mais Ă  propos, que dites-vous de B.... [Balletti], qui s'est avisĂ© de venir ce soir si mal Ă  propos ? Vous aviez l'air fort dĂ©concertĂ©, et votre mouchoir ne vous a pas mal tirĂ© d'affaire. Il est restĂ© tout exprĂšs pour me demander si je vous avais effectivement cachĂ© quelque chose et je lui ai assurĂ© que oui avec assez d'indiffĂ©rence pour lui faire croire que c'est vrai ; il faut convenir qu'il est bien importun. Je vous exhorte Ă  ne pas vous chagriner, ou du moins Ă  ne pas prendre d'humeur, car cela nuirait Ă  vos affaires et ne les avancerait pas du tout. Si ces dĂ©marches que vous faites vous dĂ©plaisent, il faut penser Ă  leur but et, sans me regarder en rien lĂ -dedans, il faut vous regarder vous-mĂȘme et voir quel avantage vous tirerez de ces mĂȘmes dĂ©marches, si elles vous rĂ©ussissent et vous donnent un Ă©tat qui vous mette dans le cas de vivre aisĂ©ment et sans inquiĂ©tude. D'ailleurs, si vous m'aimez, comme j'ai lieu de le croire, elles doivent vous paraĂźtre moins fĂącheuses, puisque vous les faites pour obtenir ce que vous aimez. Pensez bien Ă  tout cela, mon cher ami ; et ne vous dĂ©couragez pas, c'est moi qui vous en prie. Il faut demander plus d'une fois pour obtenir ; ainsi prenez patience ; tenez, j'ai un heureux pressentiment que nous serons heureux car mon coeur n'est pas un mutin comme le vĂŽtre. Bonsoir, mon cher, dites-moi naturellement, je vous prie, si mon griffonnage vous ennuie. Quelque peine que cela puisse me faire, si cela est, j'aime mieux la sentir une fois que de m'y exposer davantage en cas que cela fĂ»t. Bonsoir ; bonsoir ; je vous aime bien, aimez-vous de mĂȘme. Dormez bien, mon cher ami. fin juin 1757, minuit et demi Votre derniĂšre lettre, qui est pleine d'amour et de sentiment, mon cher ami, m'a comblĂ©e de joie. Elle m'a convaincue parfaitement de votre amour pour moi, et jamais persuasion ne peut m'ĂȘtre plus agrĂ©able que celle-lĂ . Mais cela ne doit pas faire le sujet de ma petite lettre. Je suis dans la plus vive inquiĂ©tude ; ce qui est arrivĂ© ce soir avec mon frĂšre me chagrine sensiblement. Je vous en prie en grĂące, mon cher Casanova, soyez plus circonspect ; ne lui dites rien qui puisse le choquer, car il est stronsegosse ; vous ĂȘtes d'une vivacitĂ© sans bornes et une querelle entre vous deux est ce qui pourrait m'arriver de plus fĂącheux. Si vous m'aimez, ayez plus de modĂ©rations. B... [Balletti] est quelquefois pointilleux, je l'avoue, mais vous ĂȘtes aussi un peu trop persifleur sur un sujet qu'il trouverait lui-mĂȘme fort ridicule, s'il se donnait la peine d'y penser. Je tremble que toutes ces misĂšres-lĂ  n'arrivent aux oreilles de maman. Nous avons dĂ©jĂ  perdu le moyen de nous voir le soir, ce qui me donne bien du chagrin en vĂ©ritĂ© que serait-ce, mon cher, si nous allions ĂȘtre encore plus sĂ©parĂ©s ! Oh ! mon cher ami, j'en serais dĂ©solĂ©e ; tĂąchons donc d'Ă©viter cela, si nous pouvons ; et aimons-nous toujours, quelque chose qu'il arrive. Bonsoir, mon cher ami. Je voudrais bien ĂȘtre Ă  demain, pour nous voir, pour vous donner ma lettre et pour juger comment vous ĂȘtes avec mon frĂšre. Bonsoir ; je vous souhaite une bonne nuit ; aimez bien votre petite amie. juillet 1757, 1 heure et demie Ah ! mon cher ami, que je me trouve coupable de vous avoir causĂ© du chagrin ! Votre lettre, que je relis encore, me fait voir tous mes torts et Ă©clipse ceux que j'imaginais que vous aviez. Je suis seule blĂąmable, mon cher ami ; m'excuserez-vous ? Je n'aime que vous et je veux toujours vous aimer ; si j'ai de l'humeur vis-Ă -vis de vous, c'est parce que je me figure sottement que vous n'avez plus pour moi cette mĂȘme tendresse qui fait mon bonheur et qui est la seule chose que je dĂ©sire. Mais je n'imaginerai plus des choses aussi fausses et vous me verrez toujours la mĂȘme. Mais que je vous ai causĂ© de peines ! Je me les reprĂ©sente Ă  prĂ©sent et je m'en veux un mal infini. Ah ! mon cher ami, m'aimez-vous toujours ? Que je crains que non ! Mais votre lettre est tendre, ainsi j'espĂšre que vous l'ĂȘtes aussi. Mais avez-vous pu songer, mon cher ami, que j'aie changĂ© aprĂšs la marque que je vous ai donnĂ©e de mon amour pour vous, aprĂšs ce que je vous ai dit, ce que je vous ai Ă©crit ? Non, il n'est pas possible, je serais la plus mĂ©prisable du monde si j'en Ă©tais capable. Mais vous avez Ă©tĂ© plus loin, mon cher ami vous avez cru que je vous haĂŻssais. Moi, vous haĂŻr ! moi ! Allez, mon cher Casa, j'ai pour vous un sentiment tout contraire ! Il y a dans votre lettre un endroit qui me flatte au dernier point vous ne pouvez vivre sans ma tendresse, dites-vous ; eh ! bien, mon cher coeur, vivez, car vous la possĂ©dez tout entiĂšre ; elle n'est point partagĂ©e, elle est toute Ă  vous ! Si vous m'aimez, mon trĂšs cher ami, comme je n'en puis douter, oubliez entiĂšrement toutes nos mĂ©sintelligences et vivons dĂ©sormais ensemble comme les deux tendres amis ; ayons l'un pour l'autre cette complaisance qui naĂźt de la tendresse, et soyons toujours bien ensemble. Je ferai tout pour Ă©loigner absolument cette maudite humeur qui vous afflige et qui me donne du chagrin. Bonsoir, mon cher ami, je me meurs de sommeil. L'autre nuit j'Ă©tais dĂ©jĂ  si fĂąchĂ©e de vous avoir causĂ© de la peine que je n'en ai pas dormi et votre lettre m'a achevĂ© de peiner ; mais elle me prouve votre tendresse et elle m'est bien chĂšre par lĂ . Adieu, mon cher ami, bonsoir, je vous souhaite une bonne nuit ; pensez Ă  moi, mais pas comme hier, et soyez persuadĂ© de l'infinie tendresse de votre Petite amie B... Aimez-moi bien au moins. aoĂ»t 1757, minuit Je m'aperçois plus que jamais de la tendre amitiĂ© que j'ai pour vous, mon cher Casanova ; l'occasion prĂ©sente me le persuade plus que jamais. Votre Ă©loignement me cause une douleur que je ne puis vous peindre ; l'accablement oĂč je suis ne m'en donne pas la force. Je ne peux pas me faire Ă  la triste idĂ©e que vous ĂȘtes Ă©loignĂ© de moi, que je serai deux mois entiers sans vous voir et sans pouvoir mĂȘme recevoir de vos nouvelles. Ces tristes pensĂ©es m'accablent, me navrent le coeur de douleur. Je ne puis y penser. HĂ©las ! mon cher ami, je serai bientĂŽt privĂ©e moi-mĂȘme de vous donner des assurances de mon amitiĂ© mon frĂšre va partir ; toute consolation m'est enlevĂ©e ; reprĂ©sentez-vous mon Ă©tat, mon cher ami. Je vous aime, je ne puis le nier que cet aveu vous serve Ă  m'aimer davantage et non pas Ă  vous en glorifier, car, qu'y gagneriez-vous ?. Je vous aime donc, enfin. Je vous ai vu partir avec le chagrin que ressent un coeur, lorsqu'il est au moment de perdre ce qu'il aime ; il a fallu contraindre ma douleur, ne la pas montrer Ă  un tas de gens curieux qui semblaient m'examiner avec une pĂ©nĂ©tration barbare. Ah ! quel terrible moment, que la nuit est venue Ă  propos ! Je me suis couchĂ©e, moins pour dormir que pour penser Ă  vous tout Ă  mon aise, et donner libre cours Ă  mes pleurs que je n'avais que trop longtemps retenus ; ils n'ont pas tari. J'ai lu et relu votre chĂšre lettre. Vous m'y recommandez de la gaietĂ©. Eh ! puis-je en avoir, vous sachant loin de moi ? Si vous m'aimez, mon cher, vous n'en devez pas ressentir et vous devez juger que je suis dans le mĂȘme cas. Que vous avez bien raison de ne me pas soupçonner d'inconstance ! Je ne me sens pas portĂ©e Ă  l'ĂȘtre, et surtout avec vous... Écrivez, je vous prie... Ă  la maison et faites-moi savoir Ă©quivoquement si vous avez reçu ma lettre. Adieu, mon seul ami ; adieu, aimez-moi toujours. Songez que je ne changerai jamais et que votre retour pourra seul me rendre contente. Il me semble qu'il y a dĂ©jĂ  un mois que je ne vous vois pas. Adieu ; ayez soin de votre petit compagnon ; chĂ©rissez-le toujours ; il est tout Ă  vous. M. B. Je vous Ă©crirai mercredi Ă  Dunkerque. fin 1757, 7 heures L'on me laisse libre un moment et j'en profite pour m'entretenir avec vous. Car, quoi que vous en disiez, j'y trouve cent fois plus de plaisir qu'Ă  toute autre chose. Je n'ai pourtant rien de flatteur Ă  vous dire, non ; je dois vous gronder ; et je suis en vĂ©ritĂ© vivement offensĂ©e des soupçons que je ne puis m'empĂȘcher d'entrevoir en vous. Devez-vous en avoir vis-Ă -vis de moi ? Ne vous ai-je pas exposĂ© mille fois ma façon de penser, et si vous croyez ce que je vous dis, comme vous le devez assurĂ©ment, ne me faites-vous pas un tort indigne d'oser me dire que j'ai beaucoup de plaisir lorsque je ne vous vois pas ? Beaucoup de plaisir ! Mais y pensez-vous ? Si je pouvais n'ĂȘtre qu'avec vous, ne vivre que pour vous, mes dĂ©sirs seraient remplis, et vous verriez, par ma gaietĂ© et ma bonne humeur continuelles, que vous seul faites mon bonheur. Combien de fois ne vous ai-je pas dit la mĂȘme chose ? Eh ! bien, cependant, vous paraissez ne pas vous en souvenir ou n'en ĂȘtre pas persuadĂ©. Car vous prenez des ombrages qui font tort Ă  ma tendresse. Oh ! mon cher ami, aimez-moi donc comme j'ose dire je mĂ©rite que l'on m'aime et comme je vous aime, moi ! Car, un peu de rĂ©flexion sur votre façon d'ĂȘtre depuis que vous ĂȘtes de retour je comptais vous trouver rempli d'amour, impatient de me voir et saisissant avec aviditĂ© tous les moments de pouvoir nous assurer rĂ©ciproquement de notre amitiĂ©. Mais point ! A peine vous vois-je un moment le soir, et vous avez l'air occupĂ© de tout autre chose que de votre amie soi-disant et moi je vous dĂ©sire tous les jours. Je m'occupe de vous ; je fais des rĂ©flexions qui tendent Ă  me persuader que vous ne m'aimez que faiblement ; vous me trouvez de l'humeur ; cela vous fĂąche, je le sais bien, mais qui n'en prendrait pas ? J'aime, je le dis, je le prouve mĂȘme. L'on m'aimait, l'on me le disait, et Ă  prĂ©sent l'on ne me le dit plus, l'on me donne, pour ainsi dire, des preuves du contraire, et l'on joint Ă  cela des soupçons qui offensent et ma dĂ©licatesse et mon amour. Ah ! mon cher, que dois-je penser ? que dois-je espĂ©rer ? que dois-je craindre ? O Dieu, quel Ă©tat est le mien ! Je sais parfaitement que vous allez dire, en lisant cette lettre Oh ! j'ai mes affaires, moi, ma prĂ©sence y est nĂ©cessaire...» etc..., etc... Cela est vrai. Puissent ces affaires vous ĂȘtre avantageuses ! Mais au moins, rendu Ă  l'amitiĂ©, faites donc voir que vous en avez, et ne mettez pas mon coeur dans de perpĂ©tuelles entraves. Par exemple, aujourd'hui, vous m'avez fait une peine sensible ; j'ai passĂ© la nuit fort fĂąchĂ©e contre vous, et j'ai de la peine Ă  dire que je le suis encore, cependant c'est vrai. Je compte au moins vous voir demain au soir. Ne m'apportez pas un air glacĂ©, je vous en prie ; cela me ferait conjecturer qu'un ancien amour a repris force dans votre coeur, et m'en a chassĂ©e impitoyablement. Cela serait indigne, et je ne puis vous en croire capable. On revient ; je suis bien fĂąchĂ©e d'ĂȘtre obligĂ©e de vous quitter, car malgrĂ© tous les motifs de chagrin que vous me donnez, je n'aime et ne veux rien aimer que vous ! Je vous souhaite le bonsoir, une nuit agrĂ©able, et je n'ose dire que vous pensiez Ă  moi. Car je crains d'ĂȘtre fort loin de vous quelquefois. Adieu, adieu. Le frĂšre de la demoiselle qui est chez moi n'y est pas ; il est Ă  Versailles et je ne regrette que vous. dĂ©but de mars 1758, minuit J'ai tant de choses Ă  vous dire que je ne sais par oĂč commencer . Je vous ai chagrinĂ© ce soir ; ah ! si vous saviez que j'en ai plus pĂąti que vous ! Et puis j'ai cru avoir raison. Ne m'aviez-vous pas promis hier de me voir aujourdh'ui ? Point du tout, vous allez vous divertir ailleurs ; vous vous ressouvenez Ă  peine le soir que vous avez promis Ă  quelqu'un que vous dites aimer de la venir voir et vous arrivez avec un air indiffĂ©rent que j'ai cru vous trouver et qui m'a choquĂ©e, ah ! terriblement, aujourd'hui. J'aurais trouvĂ© le moyen de vous parler un moment sans tous ces importuns qui m'excĂšdent et qui examinent jusqu'Ă  mes regards. Nous avions un argus de moins, mais Ă  quoi cela nous a-t-il servi, puisque vous n'en avez pas profitĂ© ? Et avec cela vous voulez que je sois gaie, contente ! Ah ! je suis dans une agitation qui ne se comprend pas. Jamais je ne puis vous dire un mot, jamais vous n'en cherchez mĂȘme les occasions. Mon Ăąme est agitĂ©e de toute sorte de sentiments ; je ne saurais les dĂ©peindre tant je suis bouleversĂ©e ce soir !... Je me veux un mal que vous ne sauriez comprendre. Ah ! que je vous venge bien du chagrin que je vous ai donnĂ© ! Je vous Ă©crirai demain et je rĂ©pondrai Ă  la lettre que vous m'avez donnĂ©e hier. Je suis trop agitĂ©e aujourd'hui pour y rĂ©pondre. Mon cher ami, pensez-vous Ă  ne plus aimer la pauvre petite Balleti ? mi-mars 1758, minuit Je ne veux pas que vous me taxiez de nĂ©gligente, et, pour que cela ne soit pas, je me hĂąte de rĂ©pondre Ă  votre lettre, qui me fait plaisir, puisque je vous y trouve amoureux ; mais cependant il y avait quelque petite restriction. Dispensez-moi, cher ami, de vous rappeler tous nos diffĂ©rends, pour vous apprendre ce qui les a causĂ©s. Non, oublions tout cela, je vous en prie, et une autre fois je ne laisserai pas prendre d'empire sur moi Ă  des soupçons qui sont tous trĂšs mal fondĂ©s. Mais je suis bien fĂąchĂ©e, mon cher, que vous vous imaginiez que je me trouve bien oĂč vous n'ĂȘtes pas, et que je dĂ©sire d'ĂȘtre oĂč vous ne dĂ©sirez pas paraĂźtre ; rien de si faux, mon cher ami, rien de si faux. Je ne suis bien, en vĂ©ritĂ©, que lorsque je suis avec vous ; mais il faut que vous soyez dans un jour heureux oĂč nous nous aimions rĂ©ciproquement, sans nous faire mutuellement de la peine. Quoi qu'il en soit, je suis toujours bien avec vous, quoique nous nous boudions ; car lorsque je ne vous vois pas mon coeur et mon esprit travaillent, et cela ne leur vaut rien. Je vais vous dire bonsoir, mon cher ami, car j'ai un sommeil que vous ne sauriez imaginer, et c'est parce que je vous aime bien que je vous Ă©cris ce soir. Je ne trouve la fin de votre lettre que trop vraie. HĂ©las ! nous sommes bien extravagants, car nous nous aimons, je crois, de trop bonne foi pour nous soupçonner ; mais... mais... Ah ! bonsoir, mon ami, bonsoir ; je vous souhaite que vous passiez une nuit aussi bonne que je le dĂ©sire. A demain ! Avril 1758, minuit Si vous ne voulez pas me dĂ©soler absolument, mon cher Casanova, venez, je vous en conjure, dĂźner au logis demain. Je vous en supplie, faites-moi dire un oui par le porteur de ma lettre, et vous dĂ©riderez un peu mon front, qui le sera sĂ»rement jusqu'Ă  ce moment. Si vous aviez un peu plus de condescendance pour votre trop faible amie, quelquefois, vous vous informeriez plus promptement, et un peu plus tendrement de ce qu'elle a ; vous ne lui trouveriez pas tant d'humeur ; mais quelquefois vous ne faites seulement pas attention, et ça m'enrage. Mais n'en parlons plus. Si vous m'accordez ce que je vous demande et que vous m'aimiez encore, je vous Ă©crirai sincĂšrement ce qui a donnĂ© lieu Ă  ma mĂ©chante humeur ; mais il faudra prendre cela comme le rĂ©cit d'une histoire que je vous conte et qui ne doit point vous causer d'impatience. Je vous dirai tout, et cela me justifiera un peu. Bonsoir, mon cher ami. - Je veux encore vous donner ce titre, et je dĂ©sire qu'il vous soit aussi cher qu'Ă  moi ; mais, hĂ©las ! Ă  prĂ©sent vous pensez bien diffĂ©remment. Est-il possible, Casanova ? vous ne m'entendez pas ? Que je vais passer une triste nuit ! Votre venue au logis me prouvera que vous m'aimez encore. Ah ! pourriez-vous ne plus m'aimer ? mai 1758 Je vous Ă©cris, Monsieur, pour vous dire combien je suis indignĂ©e contre vous, pour vous dire combien je suis persuadĂ©e de votre peu d'amour pour moi. Vous m'avez fait ce soir la plus cruelle offense, non pas tout Ă  fait par ce qui s'Ă©tait passĂ© Ă  souper, mais par votre indiffĂ©rence aprĂšs. J'imaginais que vous reviendriez dans ma chambre, et que vous ne voudriez pas partir sans une espĂšce de rĂ©conciliation avec quelqu'un que vous prĂ©tendez aimer si tendrement ; mais non, vous ne m'aimez pas, et si vous m'avez aimĂ©e, cela a Ă©tĂ© un caprice. Est-il possible, aprĂšs ma lettre d'hier qui Ă©tait pleine de sentiments, qui ne ressemblent guĂšre aux vĂŽtres, est-il possible de me marquer si peu d'Ă©gard et si peu d'amour ? Je suis dans le plus cruel chagrin ; vous m'allez faire passer une nuit terrible. Mais c'est le moindre de vos soucis, car c'est vous qui l'avez voulu. Je n'ai pas encore pu lire votre lettre et je ne la lirai sĂ»rement pas aujourd'hui, car je ne pourrais pas imaginer que c'est vous qui l'avez Ă©crite, et cela me rendrait encore plus triste. Ah ! Dieu, que je suis en colĂšre contre vous, encore plus contre moi-mĂȘme ! Je suis persuadĂ©e que vous ne vous embarrassez guĂšre de mes ressentiments et si... Ah ! Dieu, je ne veux plus rien dire, car je suis trop outrĂ©e ! Je ne relis pas ce que j'Ă©cris, car je craindrais d'y rien changer ; je veux que vous soyez persuadĂ© du dĂ©plaisir que vous m'avez fait, quoiqu'il ne vous importe guĂšre ; mais en tout cas vous seriez le plus ingrat des hommes, Adieu, Monsieur. juillet 1758 Je quitte leur ennuyante mĂ©lodie pour vous Ă©crire, Monsieur, et pour dĂ©charger mon coeur ; il est si plein qu'il n'en peut plus il faut qu'il dĂ©borde. Vos mĂ©pris, que j'essuie depuis quelques jours et que je ne mĂ©rite en aucune façon, me remplissent de douleur. Je ne les mĂ©rite ni ne les veux souffrir de qui que ce soit au monde, et encore moins de vous qui me devez si vous avez un coeur tout autre sentiment. Expliquez-moi, je vous prie, l'Ă©nigme de votre conduite avec moi ; elle me paraĂźt bizarre et mĂȘme, si j'ose dire, outrageante, de la part d'une personne qui, il y a quinze jours, me faisait voir et m'assurait la plus fidĂšle tendresse. Mais enfin, je ne peux guĂšre comprendre comment quelqu'un qui a aimĂ© puisse trouver du plaisir Ă  faire et Ă  voir souffrir quelqu'un pour qui il a eu la plus tendre affection ? Car vous vous en apercevez bien que je souffre ! Pourquoi m'accabler d'indiffĂ©rence ? et mĂȘme plus ? Pourquoi ? Que vous ai-je fait ? HĂ©las ! c'est la persuasion oĂč vous ĂȘtes que j'ai pour vous tout autre sentiment qui fait que vous me traitez comme vous faites, et c'est ce qui prouve votre ingratitude et votre insensibilitĂ©. Oui, tout autre homme que vous, aprĂšs les marques que je vous ai donnĂ©es de ma confiance et de mon amitiĂ©, m'aurait traitĂ©e tout diffĂ©remment, sinon par amour, du moins par reconnaissance. Mais, hĂ©las ! pourquoi vous fais-je des reproches ? Sont-ils de saison ? Ah ! non ; en commençant une lettre, je m'Ă©tais proposĂ© de ne vous en faire aucun ; mais mon coeur saigne et il vous montre ses plaies. Qu'il est faible, ce coeur ! Mais ma raison et votre indiffĂ©rence sauront lui donner la force. Je vous demande, Monsieur, pour votre derniĂšre preuve d'amitiĂ©, que vous me rendiez mes lettres, qui doivent avoir trĂšs peu de prix pour vous et qui sont pour moi de la derniĂšre importance. A quoi vous seraient-elles bonnes, sinon qu'Ă  vous reprocher un peu de duretĂ© et Ă  vous faire voir combien peu je la mĂ©rite ? Vous aurez donc la bontĂ© de me les rendre. Il vous sera plus facile alors d'oublier totalement la pauvre et faible crĂ©ature qui les a Ă©crites. Si vous avez encore quelque mĂ©nagement pour moi, vous me les donnerez dans un moment oĂč nous ne serons pas aperçus ; je crois que ce soir aprĂšs souper sera le moment le plus favorable. J'attends de vous, Monsieur, cette derniĂšre complaisance, et je vous aurai une sincĂšre obligation. Vous me direz ou vous m'Ă©crirez ce que vous prĂ©tendez dire Ă  maman pour justifier votre changement, qui ne doit pas manquer de lui paraĂźtre Ă©trange. Mais il faut qu'elle le sache, car je sais qu'elle est disposĂ©e Ă  parler de vous Ă  Mme de Monconseil la premiĂšre fois qu'elle ira ; et il ne serait pas avantageux pour moi d'en parler, vos sentiments n'Ă©tant plus les mĂȘmes. Je vous prie vous mĂȘme, Monsieur, d'ĂȘtre le juge de cela et de disposer de quelle façon vous vous y prendrez ; je vous en laisse absolument le maĂźtre. Adieu, Monsieur, il y a assez longtemps que vous vous ennuyez Ă  lire ma triste lettre si vous avez eu la patience de la lire ; ainsi je finis en attendant ce que je vous ai demandĂ© et en vous assurant de la reconnaissance que j'en aurai. Adieu... Vous ne vous souviendrez bientĂŽt plus si vous m'avez aimĂ©e ; et moi, je m'en souviendrai toujours ! 14 octobre 1758 Oh ! quelle lettre je viens de recevoir de vous ! Mais est-elle bien de vous ? En vĂ©ritĂ©, mon cher ami, vous ĂȘtes bien violent et vous me connaissez bien peu, puisque vous osez me dire que je suis sans amour, que je vous donne votre congĂ© et que je serais bien attrapĂ©e si vous le preniez. Mais dites-moi vous-mĂȘme, est-ce lĂ  des propos d'un amant ? Oh ! point du tout assurĂ©ment ; mais j'espĂšre qu'Ă  prĂ©sent vous avez une justification Ă  moi et je trouve la vĂŽtre dans les lettres prĂ©cĂ©dentes que vous m'avez Ă©crites. Mais, en vĂ©ritĂ©, cette derniĂšre me mortifie, tout au plus, et il est bon de vous dire, mon cher ami car j'oublie votre lettre Ă  prĂ©sent et veux l'oublier, cependant il faut encore que je vous assure en y rĂ©pondant que lorsque nous en serons Ă  une dĂ©marche sĂ©rieuse que je dĂ©sire peut-ĂȘtre plus que vous, je ne vous planterai jamais lĂ  ! Non, non, Monsieur ! VoilĂ  le dernier Monsieur que je vous dirai ; ne parlons plus ni de fĂącherie ni de bouderie ; elles ne nous vont pas en vĂ©ritĂ©. Pour en revenir Ă  ce que je disais Ă  mon cher Casanova, il faut que je l'instruise que sa petite femme est malade ; j'ai depuis huit jours vomi deux ou trois fois, je suis toujours malingre, ou mal Ă  l'estomac ou au coeur, ou coliques, enfin toujours quelque chose. Mais ce n'est point par ma faute, au moins ; je suis rĂ©ellement ce que l'on appelle un petit emplĂątre, et je ne sais comment vous pouvez m'aimer ; ne prenez pourtant pas cela pour un avis, au moins, mon cher. DĂšs que je vous verrai, je ne serai plus malade. Aussi point de mauvaise humeur ; je vous dĂ©sire, je vous dĂ©sire, oh ! l'on ne peut plus. Que je vous crains fĂąchĂ© ! Cela serait bien mal ; car je ne le suis point, moi, et convenez, mon bon ami ah ! je vous en prie, que j'en ai autant de sujet que vous ! Oh ! quand je pense que vous me dites que je ne suis qu'auteur des lettres aimables que je vous ai Ă©crites ! Oh ! c'est horrible ! Je vous prie d'ĂȘtre sĂ»r que mon coeur seul est capable de vous dire tout ce que je vous Ă©cris ; mon esprit, quoique j'en aie une trĂšs petite dose, gĂąterait tout s'il voulait s'en mĂȘler ; et d'ailleurs, il gĂȘnerait ce coeur qui se fait peut-ĂȘtre trop connaĂźtre et qui est bien aise de se dire tout Ă  vous. Pour me dire que je connais mon pouvoir sur vous, vous vous trompez pleinement ; car jamais je ne m'en suis cru aucun. Mais vous avez voulu vous venger, je vous ai un peu chagrinĂ© et vous avez cru ĂȘtre obligĂ© de me le rendre ; n'en parlons plus, mon Dieu ! je me l'Ă©tais promis au commencement de ma lettre. Dites-moi comment vont vos affaires ; car dans ce joli billet doux il n'en est pas question. Que je voudrais vous voir de retour, mon cher ami ! pas pour lire la lettre qui vous a fĂąchĂ©, au moins !... Oh ! mon cher ami, ne me faites donc point la mine j'extravague au moins. Tenez, il me semble que vous ĂȘtes lĂ  Ă  cĂŽtĂ© de moi, que je vous conte mes petites affaires et que vous les Ă©coutez et y rĂ©pondez avec une froideur... cela Ă  cause de la lettre. Mais, sac Ă  papier s'il est vrai que vous m'aimez, vous seriez bien attrapĂ© si je boudais aussi. Oh ! vous avez bon jeu et vous connaissez trop votre pouvoir, n'est-ce pas ? n'est-ce pas ? Que je voudrais recevoir une autre lettre de vous, qui m'assure que vous n'ĂȘtes plus si courroucĂ© ! Dans quatre jours, n'est-ce pas ?... Oh ? oui, j'y compte ! ce n'est encore que le 16 dĂ©cembre 1759, c'est bien long ! Quoi, mon cher ami, j'ai Ă©tĂ© capable de vous Ă©crire une lettre de glace ! Et qui a pu vous faire penser un moment que j'Ă©tais refroidie ? Oh ! mon cher ami, ce n'est pas lĂ  moi ! J'Ă©tais assurĂ©ment dans un furieux accĂšs de mĂ©lancolie, lorsque je vous ai Ă©crit cette indigne lettre ; je m'en veux un mal incroyable. Mais, mon cher Casanova, ne vous ai-je pas assez prouvĂ© que mes sentiments sont invariables ? Pourquoi donc me croire changĂ©e si subitement ? Pourquoi me faire l'injustice de penser que la calomnie est capable de refroidir la tendresse infinie que j'ai pour vous ? Oh ! mon cher Giacometto, vous aviez un peu de tort de vous ĂȘtre livrĂ© Ă  la douleur avec si peu de raison. Ma lettre peut vous avoir donnĂ© quelques inquiĂ©tudes, si elle est telle que vous me la dĂ©peignez ; amis en vĂ©ritĂ© elle ne devait pas vous faire soupçonner que votre Nena pĂ»t manquer de tendresse. Je ne veux pas, pour cela, ne pas m'avouer coupable au moins ; je le suis dĂšs que j'ai pu vous chagriner un moment. Je suis prĂȘte Ă  vous faire toutes les rĂ©parations que vous voudrez ; mais, encore une fois, la mĂ©lancolie a Ă©tĂ© l'auteur de ma lettre et point du tout moi ; et vous qui ĂȘtes mon tendre mari, qui connaissez ma façon de penser vis-Ă -vis de vous, qui ne devez non plus douter de mon amour que d'un article de foi, vous deviez dire Ma femme Ă©tait triste lorsqu'elle m'a Ă©crit et je m'en ressens». Tenez, l'exposition de votre chagrin m'a empĂȘchĂ©e de dormir cette nuit et a augmentĂ© mon rhume de façon que j'ai Ă©tĂ© obligĂ©e de garder le lit aujourd'hui. Voyez ce que vous faites, mari ! Il faut ĂȘtre marri ! De cela, au moins. Mais, mon cher Casanova, mon cher Giacomo, amant, mari, ami, - ce qu'il vous plaira, - croyez donc une bonne fois que je vous aime de toute mon Ăąme, que vous ĂȘtes tout mon bien, que je ne veux vivre que pour vous ! que la calomnie, la mĂ©disance, l'envie ne pourront parvenir Ă  diminuer le moins du monde les tendres sentiments que je vous ai vouĂ©s ! que j'attends le moment de vous ĂȘtre unie avec impatience qui ne peut ĂȘtre Ă©galĂ©e que par mon amour mĂȘme ! que le premier moment de ma vie ne sera datĂ© que de celui oĂč j'aurai le bonheur de vous donner ma foi ! que je ne regretterai cette vie que parce qu'elle me sĂ©pare de ce que j'aime plus qu'elle ! heureuse encore de mourir entre vos bras, sĂ»re de votre tendresse et vous ayant donnĂ© mille preuves de la mienne, emportant le regret de ne pouvoir vous en donner encore ! Oh ! mon cher ami, croyez donc tout cela ! Si je laissais parler mon coeur autant qu'il le voudrait, je ne finirais pas et je vous ennuierais peut-ĂȘtre, et c'est ce que je ne veux pas. Mais votre expĂ©rience, mon cher ami, doit encore vous assurer de ma constance. Vous ĂȘtes ma premiĂšre vĂ©ritable passion ; je vous ai aimĂ© longtemps, ne croyant avoir que de l'amitiĂ©, et pendant ce temps-lĂ  oĂč vous Ă©tiez beaucoup plus amant qu'ami, votre image s'est si bien gravĂ©e dans mon coeur, et votre tendresse l'a si bien cimentĂ©e, que mes efforts seraient inutiles pour vous en arracher. Je crois mĂȘme que quand vous me feriez quelques infidĂ©litĂ©s, quelque injure sanglante, mĂȘme en vous disant mille injures, vous accablant de reproches, mon coeur les dĂ©savouerait. C'est pourquoi je serais plus Ă  plaindre qu'un autre, si vous me manquiez. Mais non, mon cher Giacomo ne veut aimer que moi, j'en suis sĂ»re ; il veut me rendre heureuse, et avec sa tendresse je le serais indubitablement. M'en voulez-vous encore, mon cher ami ? Vous ressouvenez-vous toujours de cette malheureuse lettre ? BrĂ»lez-la, je vous en prie ; elle n'est pas digne d'aller de pair avec les autres. Cependant, n'en faites rien, je veux en faire le sacrifice moi-mĂȘme, lorsque vous serez de retour. Mais, mari, revenez le mois de janvier ! En grĂące ! Si vous saviez combien je souffre de ne vous pas voir ! Il me semble d'ĂȘtre dans les limbes, je ne vis pas. J'engraisse pourtant beaucoup, mais c'est mon sort lorsque j'ai du chagrin et de l'ennui ; cela est assez plaisant, c'est pourtant trĂšs vrai. Car, au couvent, oĂč je m'ennuyais Ă  la mort, oĂč je pleurais sans cesse, j'engraissais Ă  vue d'oeil et j'Ă©tais devenue une grosse joufflue. Mais je n'en suis pas encore lĂ . Je suis toute rondelette, vous verrez, mon ami, m'aimerez-vous comme cela ? Adieu, mon cher ami, sans rancune au moins ; la paix est faite ; je vous donne deux baisers pour le sceau de notre rĂ©conciliation ; je vous souhaite une bonne santĂ© sans rhumes et sans hĂ©morroĂŻdes ! Bien de l'amour pour votre Nena et une ferme croyance qu'elle ne peut aimer que vous. Adieu, mon unique et tendre ami. retour table des auteurs et des anonymes ModĂ©rateurs Benoit de Bretagne, chloĂ©, carlos un amateur Messages 44 Inscription jeu. 12 fĂ©vr. 2009, 1611 La plus belle guitare du monde est Ă  vendre!! Hello. Pas moi qui le dit, mais l'annonce "the most beautiful classical guitar in the world" par ils le disent aussi le plus douĂ© des luthiers du monde Antoniontsal connais pas.... Pour resumer 995 dollars. Mon avis?.....ne se prononce pas!! lukou Messages 4200 Inscription dim. 18 fĂ©vr. 2007, 2051 Localisation -30 l'hiver, +30 l'Ă©tĂ© Message par lukou » sam. 14 mars 2009, 1958 brrrrr.... c'est chargĂ© ! Gazalain Messages 3927 Inscription dim. 31 aoĂ»t 2008, 1752 Localisation Savoie Message par Gazalain » sam. 14 mars 2009, 1959 Si c'est la plus belle, elle est sous-Ă©valuĂ©e C'est une triste chose de songer que la nature vous parle et que le genre humain ne l'Ă©coute pas. Raphc Messages 915 Inscription jeu. 11 janv. 2007, 1958 Localisation Doha Qatar Message par Raphc » sam. 14 mars 2009, 2003 C'Ă©tait pas la peine d'ajouter le nom du "luthier", ils inondent ebay de ces coquillages ? avec du bois au milieu. C'est a priori fabriquĂ© dans un atelier usine ? au vietnam ou ailleurs, ca se balade. On voit rĂ©guliĂšrement ces derniers temps sur les forums quelqu'un dont le "copain" connait un luthier en asie qui fait des guitares pas chĂšres... bados Messages 648 Inscription mer. 28 fĂ©vr. 2007, 0959 Localisation Lyon Message par bados » sam. 14 mars 2009, 2016 elle est sobre et pas chĂšre la guitare la plus belle of ze world Stonebridge Vintage Bluegrass DS-32-SM un amateur Messages 44 Inscription jeu. 12 fĂ©vr. 2009, 1611 Message par un amateur » sam. 14 mars 2009, 2029 Raphc a Ă©crit C'Ă©tait pas la peine d'ajouter le nom du "luthier", ils inondent ebay de ces coquillages Je savais pas. Raphc Messages 915 Inscription jeu. 11 janv. 2007, 1958 Localisation Doha Qatar Message par Raphc » sam. 14 mars 2009, 2031 un amateur a Ă©crit Raphc a Ă©crit C'Ă©tait pas la peine d'ajouter le nom du "luthier", ils inondent ebay de ces coquillages Je savais pas. Ce n'Ă©tait pas une critique En ce qui me concerne je ne crois pas aux miracle. Un instrument de luthier Ă  un cout, mĂȘme venant d'un pays dont la main d'oeuvre est peu chĂšre. Arbre Messages 2056 Inscription mer. 22 nov. 2006, 1234 Localisation Toulouse Grenade-sur-Garonne Message par Arbre » sam. 14 mars 2009, 2045 Je regardais les photos d'un gars qui propose des sets de nacre Ă  incruster dĂ©jĂ  dĂ©coupĂ©s, les ouvriers bossent par terre dans la poussiĂšre, ils ont mĂȘme pas de tables, ni de chaises, et je n'imagine pas combien d'heures ils font par jours ni combien ils sont payĂ©s. Raphc Messages 915 Inscription jeu. 11 janv. 2007, 1958 Localisation Doha Qatar Message par Raphc » sam. 14 mars 2009, 2111 Arbre a Ă©crit Je regardais les photos d'un gars qui propose des sets de nacre Ă  incruster dĂ©jĂ  dĂ©coupĂ©s, les ouvriers bossent par terre dans la poussiĂšre, ils ont mĂȘme pas de tables, ni de chaises, et je n'imagine pas combien d'heures ils font par jours ni combien ils sont payĂ©s. Et leurs poumons sont probablement nacrĂ©s aussi. Steph Messages 2575 Inscription ven. 23 nov. 2007, 1146 Localisation PAU Message par Steph » sam. 14 mars 2009, 2252 Je serai vraiment curieux de l'entendre sonner Bon aprĂšs le style too much, faut aimer mais vraiment curieux de voir ce que ça donnerait ... le pickguard seul derriĂšre la rosace le fait bien ... old school Music is'nt a skill. It's just pure feeling. choupy Messages 84 Inscription lun. 26 janv. 2009, 0317 Localisation Saint Marcellin en Forez loire Message par choupy » dim. 15 mars 2009, 0119 mouais bof, une guitare comme ça, Ă  la rigueur, perso, je l' accroche dans les wc en guise de dĂ©coration. J'aurais peur de l'essayer, parceque si elle avait un joli son aprĂšs faudrait que je la joue avec un bandeau sur les yeux . Faut pas exagĂ©rer avec la nacre, point trop n'en faut. je ne dit pas que y a pas de boulot ou que c'est mal fait, loin de lĂ . Mais une classique se doit, Ă  mon gout, de rester sobre je parle pas d'alcool. D'ailleurs, mĂȘme pour une folk, ce serait trop. Je suis dĂ©solĂ© si mon avis parait sĂ©vĂšre, mais sur le coup j'ai cru que je me brulais les yeux. plus tu pĂ©dale moins vite et moins t'avance plus vite Gilg Messages 118 Inscription mar. 26 juin 2007, 2001 Localisation Finistere Message par Gilg » dim. 15 mars 2009, 0156 La plus belle guitare du monde si t'aimes les papillons Gilles rĂ©my Messages 1125 Inscription sam. 24 nov. 2007, 1107 Localisation thiais Message par rĂ©my » dim. 15 mars 2009, 1118 belle dĂ©co, sur un mur en pierre et au dessus d'une cheminĂ©e au lieu d'un fusil de chasse rĂ©my jean-marie Fouilleul n°425, 448 OM Thomas Fejoz n° 102 un amateur Messages 44 Inscription jeu. 12 fĂ©vr. 2009, 1611 Message par un amateur » dim. 15 mars 2009, 1616 Bonjour. Concernant cette farce c'est juste au depart une blague en rapport avec le titre de l'annonce trĂšs -trop!- racoleur je partage votre avis, c'est une horreur!! Ceci dit vous connaissez tous certainement la guitare classĂ©e exemplaire de chez Martin....j'ai le mĂšme avis! Pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler Bonne fin de journĂ©e. Arbre Messages 2056 Inscription mer. 22 nov. 2006, 1234 Localisation Toulouse Grenade-sur-Garonne Message par Arbre » lun. 16 mars 2009, 2150 Elle est moche, mais je n'ose mĂȘme pas imaginer le prix qu'elle vaudra dans 100ans, quand il n'y aura plus que des platanes sur la Terre ;Ă 

la guitar la plus cher du monde